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HISTOIRES  DE LA REVOLTE DES DOUI MENAI D'ABADLA SAOURA ALGERIE CONTRE LE COLONIALISME FRANCAIS DE 1918 A 1962

HISTOIRES  DE LA REVOLTE DES DOUI MENAI D'ABADLA SAOURA ALGERIE CONTRE LE COLONIALISME FRANCAIS DE 1918 A 1962
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16 octobre 2013

LA MAIN ROUGE

la Main Rouge

 

Le 18 janvier 1952, en Tunisie, les principaux dirigeants communistes et néo-destouriens sont arrêtés : c’est le début de la lutte armée contre le protectorat.

Fin 1952, une organisation secrète, la Main Rouge, aurait été créée par des « colons » pro-français radicaux de Tunis : des meurtres et des attentats lui sont imputés d’abord en AFN, en Tunisie … :

- le 5 décembre 1952, près de Radès (Tunisie), l'assassinat du militant et syndicaliste tunisien Farhat Hached …

- le 13 septembre 1953 à Nabeul (Tunisie), celui de Hédi Chaker, figure du mouvement national tunisien, un des fondateurs du néo-Destour …

- le 24 mai 1954, en Tunisie, ceux des frères Taher et Ali Haffouz, secrétaire général et trésorier de la 1ère cellule du Néo-Destour en 1937 …

- le 13 juillet 1954, celui d’Abderrahmen Mami, nationaliste et médecin particulier du bey de Tunis …

Le 31 juillet 1954, à Carthage, Pierre Mendès-France annonce l’octroi de l’autonomie interne à la Tunisie et la formation d’un gouvernement intérimaire. …

puis au Maroc :

- le 11 juin 1955, à Casablanca (Maroc), l’assassinat de Jacques Lemaigre Dubreuil, militant pour l'autonomie du Maroc …

Lorsque l'indépendance du Maroc est proclamée, le 2 mars 1956, la Main rouge … prépare le terrain au monarque Mohamed V en éliminant ses adversaires, tels les franges progressistes de l'Istiqlal.

Le 20 mars 1956, c’est l’indépendance de la Tunisie.

La branche militaire de l’ORAF (Organisation de la Résistance de l’Algérie Française) est dirigée par le général René Cogny, résident au Maroc du 3 juillet 1956 au 29 mars 1958

Philippe Castille, lieutenant de réserve du 11ème Choc, le service action du SDECE, est membre de l’ORAF et sera plus tard membre de l'OAS

A partir de septembre 1956, une nouvelle vague d’attentats, en Europe cette fois, est attribuée à la Main rouge, mais il s’agit plus sûrement d’une 2ème Main Rouge composée de membres de l’ORAF, voire même du SDECE :

- le 28 septembre 1956, à Hambourg, Otto Schlütter, un trafiquant d'armes qui approvisionne le FLN, est visé ; un de ses employés est tué …

- le 3 juin 1957, c’est la mère d’Otto Schlütter (cf 28 septembre 1956) qui est assassinée …

Pendant le séjour de la 11e DBPC en Algérie, on décide de créer une section spéciale et un détachement spécialisé : le 1erjuillet 1957 est alors crée la Section A/CCI (service action) commandé par le Capitaine Texier et un détachement spécialisé appelé DS.111.

- le 18 juillet 1957, à Tanger (Maroc), le navire la Bruja roja appartenant au trafiquant allemand Georg Puchert, saute …

- le 21 juillet 1957, à Tanger (Maroc), c’est le navire Typhoon qui saute …

- le 30 juillet 1957, entre Tanger (Maroc) et Gibraltar, le petit cargo Emma saute …

En septembre 1957, le général Grossin est nommé à la tête du SDECE, les services secrets français (jusqu’en 1962) : bizarrement, à compter de sa nomination, les attentats de la Main rouge vont définitivement quitter l’Afrique du Nord pour l’Europe … Le général Grossin, né en 1901 (à Oran), passe une partie de son adolescence à Casablanca … il effectue son service militaire (2 ans dans le Génie) au Maroc … il retrouve le Maroc en 1930 … Son bras armé est le 11ème Choc (cf 1er juillet 1957)

La Main Rouge aurait été dirigée par un officier du SDECE, le colonel Marcel Mercier, sous les ordres directs de la présidence du Conseil (Mrs Foccart et Debré). Ses exécutants sont des agents du SDECE épaulés, selon les circonstances, par des policiers, des anciens militaires et des petits truands. On compte seulement quelques dizaines de membres. …

- le 9 septembre 1957, à Genève (Suisse), Georges Geitser, fabricant de détonateurs, est poignardé …

- le 19 septembre 1957, toujours à Genève, c'est Marcel Leopold, autre trafiquant d'armes, qui est assassiné par une flèche empoisonnée au curare tirée à la sarbacane …

- le 1er octobre 1958, à Hambourg (Allemagne), le navire Atlas saute …

- le 5 novembre 1958, à Bonn (Allemagne), assassinat du dirigeant du FLN, Aït Ahcène, sous couverture diplomatique tunisienne …

- le 28 novembre 1958, à Rabat (Maroc), l'avocat algérien Auguste Thuveny est tué dans l'explosion de sa voiture …

- le 19 janvier 1959, devant la gare de Sarrebrück (Allemagne), l'Algérien Abd-El Soualem est tué …

- le 3 mars 1959, à Francfort (Allemagne), Georg Puchert (cf 18 juillet 1957) saute dans sa voiture piégée …

- le 13 avril 1959, à Ostende (Belgique), le cargo Alkaira saute …

- le 21 mai 1959, rue Saint-Marc à Paris, la police découvre le cadavre de Ould Aoudia, avocat du barreau de Paris, tué de 2 balles de 9 mm …

- le 5 juillet 1959, à Rome (Italie), une opération ratée vise le représentant du FLN Taïeb Mohamed Boulhouf, et tue un enfant de 10 ans …

- le 5 septembre 1959, dans le Val d'Aoste, des montagnards trouvent à 3000 mètres, à Testa di Balbe, un avion pulvérisé à la suite d'une explosion en vol : 5 cadavres dont celui d'un Algérien de l'entourage de Ferrat Abbas …

- le 7 septembre 1959, à Beyrouth (Liban), Mohammed Mahmoud Djami, gendre de l'ancien président du Conseil Irakien est de retour de Montreux (Suisse) où il a rencontré Ferrat Abbas. Il est abattu de 4 coups de revolver alors qu'il allait embarquer à bord d'un avion en partance pour les USA …

- le 1er janvier 1960, Abd El Kader est blessé, les deux mains arrachées par une explosion …

- le 9 Mars 1960, à Bruxelles (Belgique), l'étudiant Akli Aïssou est tué d'une balle …

- le 25 mars 1960, deux professeurs d'université belges favorables à l'indépendance algérienne sont visés : le professeur Georges Laperches est tué à Bruxelles par un colis piégé; le même jour, dans la même ville, Pierre Le Grève, se méfiant d'un livre piégé, a la vie sauve …

- le 26 Septembre 1960, on retrouve en forêt de Rambouillet, le cadavre de Mohammed Mammar, speaker kabyle à la RTF.

- le 15 octobre 1960, à Genève (Suisse), Félix Moumié, leader camerounais de l'opposition, est empoisonné. Le même jour, à Munich (Allemagne), Wilhem Beissner perd les deux jambes dans l'explosion de sa voiture : ce sont les derniers attentats attribués à la Main Rouge.

De nombreux assassinats en Allemagne de l’Ouest, Suisse, Belgique, Pays-Bas, Italie … auraient fait 135 victimes pour la seule année 1960.

Le sigle « Main rouge » est utilisé durant la guerre d'Algérie lors d'actions de déstabilisation des réseaux du FLN …

La décision de de Gaulle d'accorder l'indépendance à l'Algérie place les hommes de la Main rouge dans une situation délicate : ils rencontrent l'OAS mais la différence de nature des deux structures ne permet pas de trouver un accord. Certains de ses membres participent, à titre individuel, aux activités de l'OAS.

 

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7 janvier 2011

CHRONOLOGIE DE L'ALGERIE DE 1830 A CE JOUR

 

HISTOIRE DE LA REVOLTE DE LA TRIBU DES DOUI MENAI D 'ABADLA CONTRE LE COLONIALISME FRANCAIS

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http://douimenaiabadla.blogspot.com/     

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Rappel chronologique de la guerre d'Algérie.

 

 http://www.youtube.com/watch?v=5uAGg_pk7uM

 

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1er novembre: proclamation du Front de libération nationale (FLN), qui fixe les objectifs de la lutte armée pour l'indépendance nationale par la restauration de l'Etat algérien souverain. Une vague d'attentats contre les Français en Algérie marque le début de la guerre.

5 novembre: le gouvernement français envoie des renforts militaires en Algérie.

24 novembre:François Mitterrand, alors ministre de l'Intérieur, prône le recours à la force.

Décembre: création du Mouvement nationaliste algérien (MNA) de Messali Hadj. Les membres du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) sont arrêtés.

 

1955

26 janvier:Jacques Soustelle est nommé gouverneur général d'Algérie.

31 mars: l'état d'urgence est proclamé dans les Aurès et la Grande Kabilie et la censure est instaurée.

18-24 avril: le FLN participe à la conférence du Tiers-monde à Bandoeng. La conférence exprime sa solidarité avec l'Algérie combattante.

16 mai: les effectifs de l'armée française en Algérie sont portés à 100 000 hommes. L'Assemblée générale de l'ONU vote l'inscription de l'affaire algérienne à l'ordre du jour.

20 août: massacres dans le Philippevillois. Le soulèvement de musulmans est sévèrement réprimé, faisant une centaine de morts.

30 août: en raison de l'extension de la rebellion armée, l'état d'urgence est proclamé dans l'ensemble de l'Algérie.

11 septembre: à Paris, première manifestation des appelés du contingent qui refusent de partir en Algérie.
Inscription de la question algérienne à la 10e session de l'Assemblée générale de l'ONU. Grève des commerçants à Alger à la veille de l'ouverture de la session de l'ONU.

Novembre: création des SAS, Sections administratives spécialisées.

29 décembre: L'Express reproduit des photographies de l'exécution illégale d'un rebelle algérien par un gendarme auxiliaire français, en août 1955.

 

1956

20 janvier: manifestations violentes à Tlemcen.

2 février: Jacques Soustelle est remplacé par Robert Lacoste.

6 février: Guy Mollet, président du Conseil, est accueilli à Alger par les manifestations d'hostilité des Européens. Il déclare que "la France doit rester en Algérie et elle y restera".

9 mars: manifestations d'Algériens à Paris contre le vote des pouvoirs spéciaux.

11 mars: l'Assemblée nationale vote les pouvoirs spéciaux au gouvernement Guy Mollet.

11 avril: le service militaire est porté à 27 mois, 70 000 "disponibles" du contingent de 1953 sont rappelés.

19 mai: l'Union générale des étudiants musulmans d'Algérie (UGEMA) lance un mot d'ordre de grève pour une durée illimitée, et invite les étudiants et les intellectuels à rejoindre le FLN et l'Armée de libération nationale (ALN).

22 avril: Pierre Mendès-France, ministre d'Etat sans portefeuille, en désaccord avec la politique algérienne du gouvernement, démissionne.

18 mai: en Algérie, 19 appelés français, arrivés depuis seulement une semaine, sont massacrés.

5 juillet: grève générale des Algériens, en France et dans le département d'Alger.

20 août: le congrès du FLN à la Soummam (Kabylie) définit les buts de guerre, fixe les conditions du cessez-le-feu, des négociations de paix et nomme le FLN comme seul et unique représentant du peuple algérien.

Septembre: les effectifs militaires sont portés à 600 000 hommes en Algérie.

22 octobre: détournement par les autorités françaises d'un DC-3 de Royal Air Maroc qui transporte plusieurs dirigeants du FLN de Rabat à Tunis. Ben Bella, Aït Ahmed, Boudiaf, Khider et Lacheraf sont faits prisonniers. En représailles, plusieurs dizaines de Français sont tués à Meknès (Maroc).

1er novembre: à l'occasion du deuxième anniversaire du déclenchement de la lutte armée, grève générale massivement suivie dans l'Algérois. Recrudescence du terrorisme en Algérie. Les premiers attentats à la bombe sont perpétrés à Alger par le FLN. En représailles, les civils français procèdent à des ratonnades dans Alger.

2-5 novembre: expédition de Suez. La France et la Grande-Bretagne attaquent l'Egypte, bombardent ses aéroports et les intallations du canal de Suez après l'attaque de l'Egypte par Israël.

15 novembre: l'ONU inscrit la question algérienne à son ordre du jour.

1er-14 décembre: le général Raoul Salan est nommé commandant en chef en Algérie.

5 décembre: le gouvernement français dissout les conseils généraux et les municipalités en Algérie.

27 décembre: assassinat d'Amédée Froger, président de l'association des maires d'Algérie.

 

1957

7 janvier: la 10e division de parachutistes du général Massu est chargée du maintien de l'ordre à Alger. Début de la bataille d'Alger.

Janvier/février: recrudescence d'attentats à la bombe contre des civils et des militaires à Alger. Plus de 30 morts et une centaine de blessés.

Fin février: de nombreux dirigeants du FLN sont arrêtés.

26 février: le quotidien L'Humanité publie la lettre d'un soldat français qui dénonce l'utilisation de la torture par l'armée française en Algérie. Un mois plus tard, le général Jacques de La Bollardière demandera à être relevé de son commandement en Algérie pour protester contre la torture.

Mars: Larbi Ben M'hidi, à l'origine de la création du FLN, est assassiné par les parachutistes du colonel Bigeard après avoir été torturé.

13 avril: Djamila Bouhired, accusée d'avoir posé une bombe dans un café près de l'université d'Alger, est arrêtée. Torturée, elle signe des aveux. Son avocate, Gisèle Halimi, reçoit le soutien d'intellectuels français comme Simone de Beauvoir, Françoise Sagan...

28 mai: massacre de la population civile du douar Melouza par le FLN. Bilan: 301 morts et 14 blessés.

11 juin: arrestation de Maurice Audin, assistant de la Faculté des sciences d'Alger.

20 septembre: l'ONU inscrit la question algérienne à son ordre du jour.

29 novembre: l'Assemblée nationale vote la loi-cadre et la loi électorale de l'Algérie.

Décembre: violents combats dans l'est-Constantinois. Assassinat de Abane Ramdane, principal organisateur du Congrès de la Soummam.

 

1958

Janvier-mai: bataille du barrage de l'est-Constantinois.

7 janvier: début de l'exploitation du pétrole saharien.

7 février: un avion de chasse est mitraillé depuis Sakh.

8 février: le groupement aérien de Constantine décide, avec l'accord du général Salan, mais sans que le gouvernement français en soit averti, le bombardement de Sakhiet-Sidi-Youssef. L'opération fait 70 morts, dont 21 enfants d'une école.

15 avril: démission du gouvernement Gaillard. Crise ministérielle en France.

26 avril: manifestations à Alger en faveur de l'Algérie française. 30 000 Algérois demandent un Gouvernement de salut public après la chute du gouvernement Gaillard.

9 mai: après l'annonce par le FLN de l'exécution de 3 prisonniers militaires français, vive indignation et nombreuses manifestations à Paris et à Alger.

13 mai: prise du gouvernement général par les Européens à Alger. Un Comité de salut public est créé sous la présidence du général Massu, et on fait appel au général de Gaulle.

14 mai : Salan crie "Vive de Gaulle" à Alger. De Gaulle se déclare prêt à assumer les pouvoirs de la République.

28 mai: grande manifestation pour la défense de la République à Paris, de la place de la Nation à la place de la République.

1er juin: l'Assemblée nationale investit de Gaulle par 339 voix contre 224.

4 juin: dans un discours à Alger, de Gaulle déclare aux européens "Je vous ai compris".

19 septembre: formation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Ferhat Abbas est le premier président du GPR.

28 septembre: la nouvelle Constitution est approuvée par référendum (79% de oui en métropole, 95% en Algérie). Naissance de la Ve république le 5 octobre.

3 octobre: de Gaulle annonce à Constantine un plan de développement en 5 ans pour l'Algérie.

23 octobre: dans une conférence de presse, de Gaulle propose au FLN la paix des braves.

19 décembre: le général Challe et Paul Delouvrier reprennent les fonctions du général Salan.

21 décembre: de Gaulle est élu président de la République.

 

1959

30 janvier: de Gaulle renouvelle l'offre de paix en Algérie.

6 février: début du plan Challe, basé sur le principe de la pacification, en Oranie.

18 avril: le journal Le Monde divulgue le rapport accablant qu'a présenté Michel Rocard, jeune énarque socialiste, sur les camps de regroupement organisés par l'armée française en Algérie. Michel Debré, alors Premier ministre, dénonce une campagne de dénigrement téléguidée par le parti communiste.

5-12 juillet: opérations "Etincelles" dans le Hodna.

Fin juillet: début des opérations "Jumelles" en Grande Kabylie.

27-31 août: première tournée des popotes de de Gaulle en Algérie. "Moi vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur l'Algérie".

Début septembre: début des opérations "Pierres précieuses" en Petite Kabylie

16 septembre: de Gaulle proclame le droit des Algériens à l'autodétermination par référendum, propose sécession, francisation, association.

28 septembre: le GPRA refuse la proposition de de Gaulle. Il exige l'indépendance totale avant toute discussion.

10 novembre: appel de de Gaulle au cessez-le-feu.

28 novembre: Ben Bella et les dirigeants arrêtés en 1956 sont désignés comme négociateurs par le FLN

 

1960

19 janvier: le général Massu est muté en métropole pour avoir critiqué la politique du général de Gaulle.

24 janvier: début de la semaine des barricades à Alger. 22 morts et 150 blessés le premier jour.

13 février: explosion de la première bombe atomique française au Sahara

3 - 5 mars: deuxième tournée des "popotes". De Gaulle en Algérie insiste sur la nécessité d'une victoire complète et le droit de la France à rester en Algérie, mais parle d'une "Algérie algérienne liée à la France". Il renouvelle l'offre de négociations.

30 mars: le général Challe est démis de ses fonctions de commandant en chef en Algérie.

9 juin: rencontre entre de Gaulle et Si Salah à l'Elysée.

25/29 juin: entretiens de Melun avec les émissaires du GPRA. Les négociations échouent quand le GPRA se rend compte qu'il s'agit de discuter d'un cessez-le-feu.

5 septembre: discours de de Gaulle. "L'Algérie algérienne est en route". Procès à Paris des membres du "réseau Jeanson" de soutien au FLN. Jean-Paul Sartre envoie une lettre au tribunal.

6 septembre: publication du "Manifeste des 121" sur le droit à l'insoumission en Algérie.

Octobre: rafles d'Algériens à Paris et en banlieue

22 novembre: création d'un poste de ministre d'Etat des affaires algériennes, confié à Louis Joxe

23 novembre: départ de Paul Delouvrier, remplacé par Jean Morin, comme délégué général du gouvernement en Algérie.

9/12 décembre: dernier voyage de de Gaulle en Algérie. Manifestations populaires violentes à Alger, pour le soutien au FLN, au GPRA et à l'indépendance de l'Algérie.

20 décembre: les Nations unies reconnaissent à l'Algérie le droit à l'autodétermination.

 

1961

8 janvier: par référendum, les Français se prononcent à 75% pour le droit à l'autodétermination du peuple algérien.

Fin janvier: création de l'Organisation armée secrète (OAS) rassemblant des activistes européens contre l'indépendance de l'Algérie.

20 février: rencontre entre Georges Pompidou et le FLN en Suisse

26 avril: échec du Putsch des généraux à Alger. Dans la nuit du 21 au 22 avril, les généraux Challe, Jouhaud, Zeller et Salan ont tenté de s'emparer du pouvoir. De Gaulle assume les pleins pouvoirs, aux termes de l'article 16 de la Constitution.

20 mai/13 juin: premiers entretiens d'Evian.

14 juillet: recrudescence des attentats de l'OAS.

20 juillet: nouveaux entretiens entre la France et le FLN au château de Lugrin. Les discussions achoppent sur la question du Sahara.

5 août: première émission pirate de l'OAS à Alger. Salan dirige l'OAS. Août/septembre: nombreux attentats du FLN et de l'OAS en Algérie.

5 septembre: de Gaulle admet qu'une Algérie indépendante et associée à la France aura vocation à réclamer le Sahara.

6 octobre: instauration d'un couvre-feu à Paris et en région parisienne pour les seuls Algériens, de 20 h 30 à 5 h 30 du matin, avec fermeture à 19 heures des débits de boissons tenus et fréquentés par les Algériens.

17 octobre: manifestations pacifiques de plusieurs dizaines de milliers d'Algériens dans les rues de Paris. La répression est brutale: des dizaines de morts, des centaines de blessés et plus de 10 000 arrestations. Des corps sont jetés dans la Seine. Automne: attentats de l'OAS en Algérie. Arrivée à Alger des brigades spéciales anti-OAS, les "barbouzes".

19 décembre: la CGT, la CFDT, l'UNEF, le PSU et le PCF organisent en France des manifestations en faveur de la négociation avec l'Algérie et contre l'OAS, qui a procédé les mois précédents à de nombreux attentats et assassinats d'officiers, de commissaires et de juges de la métropole.

 

1962

Janvier: attentats à Alger et en métropole commis par l'OAS et les anti-OAS.

8 février: manifestation, à l'appel des syndicats et de partis politiques, contre les exactions de l'OAS et pour la paix en Algérie. Violente réaction policière: 8 morts et plus de cent blessés au métro Charonne.

18 février: pourparlers des Rousses (Jura).

7 mars: ouvertures des négociations d'Evian.

16 mars: signature des accords d'Evian. Ils comprennent un accord de cessez-le-feu, applicable le 19 mars à 12 h, et des déclarations publiées par les 2 parties. La version française mentionne des pourparlers avec le FLN, la version algérienne avec le GPRA. Il ne s'agit pas d'un traité entre deux Etats, mais d'un programme commun proposé à la ratification par référendum (le 8 avril 1962 en France et le 1er juillet 1962 en Algérie).

19 mars: annonce officielle du cessez-le-feu en Algérie.

23 mars: insurrection et siège de Bab-el-Oued.

26 mars: à Alger, les troupes françaises ouvrent le feu sur une foule d'Européens qui manifestent contre les accords d'Evian et font 46 morts et 200 blessés.

8 avril: référendum en métropole. 90,7% des votants approuvent les accords d'Evian.

25 mai: réunion du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA) à Tripoli

1er juillet : référendum d'autodétermination en Algérie. L'indépendance est approuvée par 99,72 % des votants.

3 juillet: de Gaulle reconnaît l'indépendance de l'Algérie.

5 juillet: proclamation de l'indépendance nationale. Bilan de la guerre: de 300 000 à 500 ou 600 000 morts selon les sources.

 

1999

5 octobre: le Parlement français adopte une proposition de loi reconnaissant "l'état de guerre en Algérie" dans les années 1950. Il aura fallu près d'un demi-siècle pour requalifier des faits jusque-là définis comme des "événements"                      

5 juillet 1962 : indépendance de l'Algérie.
1963 : Ahmed Ben Bella est élu président. Instauration d'un régime à parti unique (FLN).
1965 : Ben Bella est renversé par Houri Boumediene.
1971 : nationalisation des hydrocarbures. Il lance le pays dans l'industrie lourde et oriente la politique extérieure dans le sens du non-alignement.
1978 : mort du président Boumediene.
1979 : le colonel Chadli Bendjedid lui succède.
1980 : émeutes en Kabylie (printemps berbère).
1986 : émeutes à Constantine et à Sétif.
1988 : manifestations de jeunes à travers tout le pays. Le président Chadli appelle l'armée pour rétablir l'ordre. La répression des émeutes fait près de 500 morts.
Février 1989 : nouvelle constitution, libéralisation du régime et instauration du multipartisme.
Septembre 1989 : légalisation du Front Islamique du Salut, créé en mars 1989 et dirigé par Abassi Madani et Ali Belhadj.
Juin 1990 : avec 54% des voix, le FIS remporte les élections locales, premier scrutin libre depuis l'indépendance.
Mai-juin 1991 : le FIS appelle à une grève illimitée pour exiger une élection présidentielle anticipée. Affrontements entre islamistes et forces de l'ordre. Proclamation de l'état de siège. Arrestation des dirigeants du FIS.
26 décembre 1991 : le FIS remporte le premier tour des élections législatives (47,5% des suffrages).   

1992 

Janvier : Chadli est poussé à démissionner sous la pression de l'armée et le second tour des élection est annulé. Création d'un Haut Comité d'Etat (HCE) sous la présidence de Mohamed Boudiaf, un des artisans de l'indépendance, rappelé d'exil.
Février : instauration de l'état d'urgence.
Mars : dissolution du FIS.
Juin : assassinat de Mohamed Boudiaf. Début de l'escalade de la violence.
Juillet : Liamine Zeroual remplace le général Khaled Nezzar à la Défense.

1993 

Août : assassinat de Kasdi Merbah, ancien Premier ministre et ex-chef de la Sécurité militaire.
Apparition du sigle GIA, Groupes islamiques armés, composé d'anciens volontaires formés à la guérilla en Afghanistan qui va progressivement privilégier un terrorisme médiatique. 

1994 

Janvier : le général Liamine Zeroual est nommé chef de l'Etat par le HCE.
Septembre-octobre : échec du dialogue entamé par le pouvoir avec le FIS. Mise en résidence surveillée des dirigeants du FIS, Abassi Madani et Ali Belhadj.
Novembre : colloque pour l'Algérie organisé à Rome par la communauté catholique de Sant' Egidio. Désapprouvé par le gouvernement, il réunit la plupart des partis d'opposition (FIS, FLN, FFS, MDA, PT, Ennhada et maître Ali Yahia Abdenour, président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme).
Décembre : prise d'otages dans un Airbus d'Air France sur l'aéroport d'Alger. Les agents du GIGN libèreront l'appareil sur l'aéroport de Marseille-Marignane. Les quatre terroristes seront tués. 

1995 

13 janvier : signature d'un «Contrat National » destiné à mettre un terme aux violences, par les principales forces de l'opposition réunies par la Communauté de Sant'Egidio de Rome. Le pouvoir rejette ce texte.
30 janvier : un attentat à la bombe devant le commissariat central d'Alger fait 42 morts et près de 300 blessés. Il est revendiqué par les Groupes islamiques armés (GIA).
25 juillet : attentat revendiqué par les GIA dans le RER parisien. 7 personnes sont tuées et plus de 80 blessées.
19 octobre : le FIS appelle ses membres à quitter les GIA, dirigés par «une bande d'extrémistes », selon El Hayat.
22 octobre : le président Zeroual annule la rencontre prévue avec Jacques Chirac au siège des Nations unies à New York après les vives critiques émises en France contre cette réunion.
16 novembre : élection présidentielle. Liamine Zeroual remporte 61% des voix. Le taux de participation est élevé (75,6% des voix), malgré l'appel au boycott des partis de l'opposition signataires des accords de Rome.   

1996 

17 janvier : Abbdelahmid Mehri est évincé de son poste de secrétaire général du FLN. La nouvelle direction du Front rompt avec les partis qui avaient signé à Rome un appel à la paix.
Mai : sept moines français enlevés en mars dans leur monastère de Tibéhirine par les GIA de Djamel Zitouni sont retrouvés égorgés.
Juillet : Djamel Zitouni est assassiné. Antar Zouabri lui succède à la tête des GIA.
28 novembre : référendum constitutionnel, qui donne les coudées franches au président Zeroual.   

1997 

Janvier : série de massacres dans la Mitidja, qui font environ 450 victimes.
5 juin : élections législatives largement remportées par le nouveau parti présidentiel, le Rassemblement national démocratique (RND).
15 juillet : libération conditionnelle du dirigeant du FIS Abassi Madani après six ans de détention.
Eté 1997 : recrudescence des massacres, principalement dans les environs d'Alger, qui font plus de 1200 victimes. Tous les observateurs s'interrogent sur les responsabilités de l'armée.
21 septembre : l'Armée islamique du Salut, bras armé du FIS, appelle à cesser les combats à partir du 1er octobre.
25 décembre : élections au suffrage indirect du Conseil de la Nation, chambre haute du Parlement. Le parti présidentiel remporte 80 des 96 sièges.
Décembre 1997-Janvier 1998 : après une relative baisse d'intensité pendant l'automne, les massacres reprennent quelques jours avant le début du ramadan, faisant plus de mille victimes. Les violences se déplacent notamment vers l'ouest algérien. 

1998 

25 juin : le chanteur kabyle Lounes Matoub, victime d'une embuscade, est assassiné près de Tizi Ouzou. Les émeutes qui se produisent en Kabylie les jours suivants prennent un caractère anti-gouvernemental.
11 septembre
: le président Zeroual décide d'abréger son mandat et annonce une élection présidentielle anticipée.
Novembre : une scission au sein des GIA donne naissance au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), dirigé par Hassan Hattab.   

1999 

Janvier : début de la campagne présidentielle pour l'élection du 15 avril. 7 candidats sont en lice. Ce scrutin paraît plus ouvert que les précédents.
14 avril : retrait de six des sept candidats pour protester contre des tentatives de fraude.
15 avril : élection d'Abdelaziz Bouteflika, ancien ministre des affaires étrangères, considéré comme le candidat de l'armée. Les résultats officiels lui ont assuré 73,8% des suffrages exprimés par 60% des inscrits.
Juin : l'Armée islamique du Salut (AIS), bras armé du FIS, confirme officiellement l'abandon de la lutte armée annoncé en 1997, et se place sous l'autorité de l'Etat.
Juillet : le président Bouteflika annonce une loi sur «la concorde civile»: une amnistie pour les islamistes qui n'auraient pas commis de crime de sang.
Septembre : la loi sur la «concorde civile est adoptée par référendum avec 98,6% de «oui».
Novembre : Abdelkader Hachani, un des dirigeants du FIS, est assassiné à Alger. 

2000 

Juillet : la recrudescence de la violence fait 300 victimes en un mois; depuis la fin de l'application de la loi sur la concorde civile, le 13 janvier, plus de 1000 personnes ont été tuées.
Décembre : une série d'affrontements entre groupes islamistes et forces armées font une cinquantaine de morts dans les rangs de ces derniers au début du mois.
Hiver 2000-2001
: recrudescence des massacres qui font plusieurs centaines de victimes. 

2001 

Février : le témoignage d'un ancien officier des forces spéciales de l'armée, Habib Souaïdia (La sale guerre) qui a met en cause le rôle l'armée algérienne dans les massacres, suscite de vives réactions en Algérie.
Avril : des émeutes violemment réprimées font une soixantaine de morts en Kabylie et environ 1 300 blessés. Trois plaintes pour torture sont déposées en France contre le général Khaled Nezzar, venu à Paris faire la promotion de son livre. L'ancien homme fort du pouvoir algérien quitte précipitamment la France sans être inquiété.
Mai : extension des manifestations en Kabylie, puis à Alger, où, le 31, entre 100 000 et 200 000 personnes manifestent à l'appel du Front des forces socialistes (FFS).
Juin : le 14, la manifestation la plus importante jamais organisée à Alger tourne à l'émeute, faisant 4 morts. Quelques jours plus tard, le gouvernement interdit les marches, alors que les émeutes redoublent d'intensité et s'étendent à d'autres régions.
19 décembre : signature d'un accord d'association entre l'Union européenne et l'Algérie. 

2002 

Janvier : la recrudescence des tueries fait 150 morts en un peu plus d'un mois. Le 8, Antar Zouabri, chef des GIA, est abattu par l'armée dans la Mitidja.
12 Mars : le président Bouteflika annonce que le tamazight, la langue berbère, va être inscrit dans la constitution comme «langue nationale».
30 Mai : le Front de Libération Nationale (FLN, ex-parti unique) obtient la majorité absolue avec 199 sièges sur 389 aux élections législatives, boycottées par les partis kabyles.
5 Juillet : le 40ème anniversaire de l'indépendance de l'Algérie est endeuillé par un attentat qui fait 38 morts à Laarba près d'Alger.
5 Août : le président algérien gracie les détenus condamnés à la suite des émeutes qui ont touché la Kabylie.
27 septembre : le général Nezzar, qui a intenté un procès en diffamation contre Habib Souaïdia est débouté par la justice française. Celle-ci estime dans ses attendus qu'il «n'appartient pas au tribunal» de juger l'Histoire.
10 octobre : le FLN remporte la majorité des assemblées communales et départementales lors des élections locales. Le taux de participation est de 50% hors la Kabylie, où le mouvement contestataire des âarchs (tribus kabyles) avait appelé au boycott. 

2003 

Janvier : une brusque flambée de violence fait plus de 90 morts en 4 jours, en majorité des membres des forces de sécurité. Depuis octobre, le nombre mensuel de victimes était descendu en dessous de la centaine.
27 février : l'organisation Human Rights Watch dénonce, le nombre record de disparus, 7000, soit le plus élevé dans tout autre pays ces dix dernières années, à l'exception de la Bosnie.
20 mars : plébiscité comme secrétaire général du Front de Libération Nationale lors de son congrès, le premier ministre Ali Benflis impose sa ligne à l'ex-parti unique.
5 mai : Abdelaziz Bouteflika limoge son premier ministre, qui deux mois plus tard, annonce sa candidature à la présidentielle de 2004.
21 mai : un séisme dont l'épicentre se trouve dans la région de Boumerdès fait plus de 2200 morts.
2 juillet : les deux dirigeants du Front Islamique du Salut (dissous), Abassi Madani et Ali Belhadj, condamnés en 1992 à 12 ans de prison sont libérés. Ali Belhadj sera à nouveau interpellé en juillet 2005 pour apologie du terrorisme.   

2004 

8 avril : Abdelaziz Bouteflika est réélu président de la République avec 85% des suffrages.
3 août : démission du général Mohamed Lamari, chef d'état-major de l'armée algérienne.   

2005 

14 août : Abdelaziz Bouteflika annonce la tenue d'un référendum sur un «projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale». Le projet prévoit l'extinction des poursuites judiciaires pour les islamistes armés «qui ont déjà mis fin à leurs activités armées et se sont rendus aux autorités» pour autant qu'ils ne soient pas impliqués dans des massacres collectifs, des viols ou des attentats.
29 septembre : référendum sur la réconciliation nationale. Malgré l'appel au boycott de l'opposition, les Algériens disent «oui» à 97%. Le bilan de 13 ans de violences est de 150.000 morts et des milliers de disparus.
26 novembre : des élections locales permettent à l'opposition de conforter son assise en Kabylie.
26 novembre : le président Bouteflika est hospitalisé au Val de grâce (Paris) où il est opéré d'un «ulcère hémorragique à l'estomac». Il ne rentre à Alger qu'après trois semaines d'hospitalisation, et deux semaines de convalescence en France. 

2006 

Février : dans le cadre de l'opération paix et réconciliation, Alger accorde un délai de six mois supplémentaires aux islamistes armés pour déposer leurs armes. Les autorités annoncent la libération de 2 000 personnes détenues pour terrorisme, dont Ali Belhadj, l'ancien numéro 2 du FIS.
31 août : expiration du délai de grâce offert aux groupes armés pour bénéficier de l'amnistie. Selon le ministère de l'intérieur, « entre 250 et 300 terroristes » se sont rendus aux autorités. Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) rejette l'amnistie.
17 septembre : après quatorze ans d'exil en Allemagne, le représentant du Front islamique du Salut à l'étranger, Rabah Kebir, rentre en Algérie, à la faveur de la charte sur la paix et la réconciliation nationale. 

2007 

Regain des attentats terroristes et des attaques menés par le GSPC, rebaptisé Al-Qaida au pays du Maghreb islamique en janvier.
11 avril : 30 personnes sont tuées par deux attentats à la voiture piégée, visant le siège du gouvernement à Alger et un poste de police dans la banlieue de la capitale. Les attentats sont revendiqués par Al-Qaïda au Maghreb.
17 mai : élections législatives. Les trois partis de l'Alliance présidentielle soutenant le président Bouteflika conservent la majorité absolue.
22 septembre : reddition d'Hassan Hattab, fondateur du GSPC.
Octobre : une série d'attentats d'al-Qaïda au Maghreb fait une soixantaine de morts pendant le ramadan.
11 décembre : un double attentat-suicide revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique vise des bureaux des Nations unies et le siège du Conseil constitutionnel. Le bilan officiel est de 34 morts, dont 17 employés de l'ONU. Les sources hospitalières font état de plus de 70 victimes.   

2008 

8 juin : un double attentat à la bombe contre une entreprise française à l'est d'Alger, tue douze personnes dont un ingénieur français. Il est revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb.
Août : le ramadan est précédé d'une recrudescence d'attentats suicide, dont le plus meurtrier fait 48 morts, le 19 août, à l'est d'Alger. Ils portent la signature d'Al-Qaida au Maghreb islamique.
29 octobre: après des mois de rumeurs, Abdelaziz Bouteflika annonce la révision de la Constitution qui lui interdit de briguer un troisième mandat. 

2009 

9 avril : élection présidentielle boycottée par les principaux partis d'opposition. Abdelaziz Bouteflika l'emporte avec 90,24% des voix.
Juin-juillet : une soixantaines de personnes sont tuées dans une série d'embuscades tendues par des islamistes armés.
3 août : de violents affrontements opposent des commercants chinois à des Algériens dans la banlieue est d'Alger.
19 octobre : des affrontements opposent la population, qui proteste contre les mauvaises conditions de logement, à la police, dans la commune d'El-Madania, située sur les hauteurs d'Alger.
Novembre: tension entre Alger et Le Caire après des incidents en marge d'un match de football en Egypte pour la qualification pour le Mondial 2010. 

2010 

Février : Le colonel Ali Tounsi, patron de la police nationale, est tué par un adjoint qu'il venait de suspendre pour malversation.
Avril : neuf ans après une série d'exactions contre des femmes par des islamistes, les violences reprennent dans la ville pétrolière d'Hassi Messaoud.
Juin : recrudescence d'attentats contre les forces de l'ordre en Algérie.
Novembre: Un proche d'Abdelmalek Droukdel, le chef d'Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), est tué par les forces de sécurité à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger

   CHRONOLOGIE DE L'ALGERIE COLONIALE  DE  1830

1830: le 31 janvier, le Conseil des ministres français décide d'organiser un débarquement en Algérie, alors sous régence ottomane. Le corps expéditionnaire embarque à Toulon le 11 mai, les troupes françaises le 14 juin, à Sidi Ferruch. Le dey (régent) capitule le 5 juillet. La guerre de conquête sera longue et brutale. A Paris, les partisans de l'occupation restreinte et ceux de l'occupation totale s'affrontent. La France connaîtra une forte résistance des tribus et d?incessantes rébellions jusqu'en 1870.

1834: une ordonnance royale nomme un gouverneur général pour administrer les «possessions françaises».Le général Desmichel conclut un traité avec Abd El-Kader. En échange de la reconnaissance de la souveraineté de la France par ce dernier, Paris l'accepte en tant que souverain «émir des croyants».

1837: traité de la Tafna conclu entre le général Thomas Bugeaud et l'émir Abd El-Kader. La France lui abandonne les deux tiers de l?Algérie, ne conservant que deux enclaves autour d?Oran et d?Alger. Abd El-Kader édifie un Etat et appelle à la guerre sainte contre les envahisseurs.

1839: Abd El-Kader déclare la guerre à la France.

1841: Louis Philippe nomme le général Bugeaud gouverneur général à Alger. Il a pour mission d'occuper tout le territoire de l'ancienne régence ottomane.

1847: reddition d?Abd El-Kader. Des révoltes sporadiques agitent toujours l?Algérie.

1848: la deuxième République fait de l?Algérie une partie intégrante du territoire français.

1864: la confédération tribale des Ouled Sidi-Cheikh lance une insurrection.

1865: Napoléon III fait publier des senatus-consultes protégeant la propriété collective des tribus et donnant le droit à la naturalisation des musulmans. Farouchement opposés à cette politique, les colons parviendront à la mettre en échec avec l?effondrement de l?Empire.

1867: la famine fait 500 000 victimes.

1870: troisième République. L?Algérie ne dépend plus du ministère des Colonies mais de celui de l'Intérieur. Elle est divisée en trois départements. Les décrets Crémieux confèrent la qualité de citoyen français aux juifs d'Algérie.

1871: insurrection d'El Mokrani, en Kabylie, contre la confiscation des terres.

1881: le code de l?indigénat fait des musulmans des citoyens de seconde zone.

1889: une loi impose la nationalité française à tous les descendants d'Européens qui se trouvent sur place.

1911: les musulmans sont astreints au service militaire. 25 000 soldats musulmans tomberont sur le champ de bataille durant la guerre de 14-18.

1919: une timide réforme offre une représentation élue à un plus grand nombre de musulmans.

1926: fondation, à Paris, de l?Etoile nord-africaine, dirigée par Messali Hadj. Son objectif: l?indépendance de l?Algérie. Accusée de propagande subversive, elle est interdite en 1929.

1936: fondation du Congrès musulman algérien, dans le cadre du Front populaire. Le projet Blum-Viollette, visant à accorder la pleine citoyenneté à une élite de 21 000 musulmans francisée, est retiré sous la pression des colons.

1937: reconstituée en 1933, l?Etoile nord-africaine est à nouveau dissoute. Messali Hadj fonde, à Alger, le Parti du peuple algérien.

1938: Ferhat Abbas fonde l?Union populaire algérienne, qui revendique l?accession des musulmans à la citoyenneté française.

1939: dissolution des partis politiques ; arrestation des dirigeants nationalistes.

1940 : Vichy. Le décret Crémieux est annulé.

1942: débarquement anglo-américain à Alger.

1943: le Manifeste du peuple algérien, présenté aux Alliés par Ferhat Abbas, réclame l'égalité entre les communautés musulmane et européenne.

1945: la répression d?émeutes dans le Constantinois, à l?occasion de la Libération, fait 45 000 morts selon les nationalistes algériens.

1946: Ferhat Abbas crée l'Union démocrate du manifeste algérien (UDMA). Messali Hadj crée le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD)

1947: l'Algérie est dotée d'un nouveau statut, qui prévoit notamment une assemblée paritaire de 120 membre (60 pour le collège des Français, 60 pour le collège des musulmans). Le MTLD crée une organisation secrète (OS), armée d?un millier d?hommes prêts à la lutte armée. Démantelée en 1950, elle sera reconstituée en 1953.

1948: à la veille des élections à l?Assemblée algérienne, les deux tiers des candidats du MTLD sont emprisonnés. Grâce à cette fraude, les sièges du second collège échoient à des inconnus.

1953: les partisans de Messali Hadj sont écartés du MTLD.Printemps

1954: création du Comité révolutionnaire d?unité et d?action (CRUA).1er novembre

1954: devenu FLN (Front de libération nationale), le CRUA déclenche la révolution algérienne.

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7 janvier 2011

CHRONOLOGIE DE L'ALGERIE DE 1830 A CE JOUR

 

HISTOIRE DE LA REVOLTE DE LA TRIBU DES DOUI MENAI D 'ABADLA CONTRE LE COLONIALISME FRANCAIS

JE PRIE MES VISITEURS A LAISSER UN COMMENTAIRE,POUR EXPRIMER LEUR AVIS AFIN QU IL SOIT APPORTE DES AMELOIRATIONS AUX RENSEIGNEMENTS QUE CONTIENT CE BLOG. MERCI D AVANCE.

 

 

 

 

 

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Rappel chronologique de la guerre d'Algérie.

 

 http://www.youtube.com/watch?v=5uAGg_pk7uM

 

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1er novembre: proclamation du Front de libération nationale (FLN), qui fixe les objectifs de la lutte armée pour l'indépendance nationale par la restauration de l'Etat algérien souverain. Une vague d'attentats contre les Français en Algérie marque le début de la guerre.

5 novembre: le gouvernement français envoie des renforts militaires en Algérie.

24 novembre:François Mitterrand, alors ministre de l'Intérieur, prône le recours à la force.

Décembre: création du Mouvement nationaliste algérien (MNA) de Messali Hadj. Les membres du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) sont arrêtés.

 

1955

26 janvier:Jacques Soustelle est nommé gouverneur général d'Algérie.

31 mars: l'état d'urgence est proclamé dans les Aurès et la Grande Kabilie et la censure est instaurée.

18-24 avril: le FLN participe à la conférence du Tiers-monde à Bandoeng. La conférence exprime sa solidarité avec l'Algérie combattante.

16 mai: les effectifs de l'armée française en Algérie sont portés à 100 000 hommes. L'Assemblée générale de l'ONU vote l'inscription de l'affaire algérienne à l'ordre du jour.

20 août: massacres dans le Philippevillois. Le soulèvement de musulmans est sévèrement réprimé, faisant une centaine de morts.

30 août: en raison de l'extension de la rebellion armée, l'état d'urgence est proclamé dans l'ensemble de l'Algérie.

11 septembre: à Paris, première manifestation des appelés du contingent qui refusent de partir en Algérie.
Inscription de la question algérienne à la 10e session de l'Assemblée générale de l'ONU. Grève des commerçants à Alger à la veille de l'ouverture de la session de l'ONU.

Novembre: création des SAS, Sections administratives spécialisées.

29 décembre: L'Express reproduit des photographies de l'exécution illégale d'un rebelle algérien par un gendarme auxiliaire français, en août 1955.

 

1956

20 janvier: manifestations violentes à Tlemcen.

2 février: Jacques Soustelle est remplacé par Robert Lacoste.

6 février: Guy Mollet, président du Conseil, est accueilli à Alger par les manifestations d'hostilité des Européens. Il déclare que "la France doit rester en Algérie et elle y restera".

9 mars: manifestations d'Algériens à Paris contre le vote des pouvoirs spéciaux.

11 mars: l'Assemblée nationale vote les pouvoirs spéciaux au gouvernement Guy Mollet.

11 avril: le service militaire est porté à 27 mois, 70 000 "disponibles" du contingent de 1953 sont rappelés.

19 mai: l'Union générale des étudiants musulmans d'Algérie (UGEMA) lance un mot d'ordre de grève pour une durée illimitée, et invite les étudiants et les intellectuels à rejoindre le FLN et l'Armée de libération nationale (ALN).

22 avril: Pierre Mendès-France, ministre d'Etat sans portefeuille, en désaccord avec la politique algérienne du gouvernement, démissionne.

18 mai: en Algérie, 19 appelés français, arrivés depuis seulement une semaine, sont massacrés.

5 juillet: grève générale des Algériens, en France et dans le département d'Alger.

20 août: le congrès du FLN à la Soummam (Kabylie) définit les buts de guerre, fixe les conditions du cessez-le-feu, des négociations de paix et nomme le FLN comme seul et unique représentant du peuple algérien.

Septembre: les effectifs militaires sont portés à 600 000 hommes en Algérie.

22 octobre: détournement par les autorités françaises d'un DC-3 de Royal Air Maroc qui transporte plusieurs dirigeants du FLN de Rabat à Tunis. Ben Bella, Aït Ahmed, Boudiaf, Khider et Lacheraf sont faits prisonniers. En représailles, plusieurs dizaines de Français sont tués à Meknès (Maroc).

1er novembre: à l'occasion du deuxième anniversaire du déclenchement de la lutte armée, grève générale massivement suivie dans l'Algérois. Recrudescence du terrorisme en Algérie. Les premiers attentats à la bombe sont perpétrés à Alger par le FLN. En représailles, les civils français procèdent à des ratonnades dans Alger.

2-5 novembre: expédition de Suez. La France et la Grande-Bretagne attaquent l'Egypte, bombardent ses aéroports et les intallations du canal de Suez après l'attaque de l'Egypte par Israël.

15 novembre: l'ONU inscrit la question algérienne à son ordre du jour.

1er-14 décembre: le général Raoul Salan est nommé commandant en chef en Algérie.

5 décembre: le gouvernement français dissout les conseils généraux et les municipalités en Algérie.

27 décembre: assassinat d'Amédée Froger, président de l'association des maires d'Algérie.

 

1957

7 janvier: la 10e division de parachutistes du général Massu est chargée du maintien de l'ordre à Alger. Début de la bataille d'Alger.

Janvier/février: recrudescence d'attentats à la bombe contre des civils et des militaires à Alger. Plus de 30 morts et une centaine de blessés.

Fin février: de nombreux dirigeants du FLN sont arrêtés.

26 février: le quotidien L'Humanité publie la lettre d'un soldat français qui dénonce l'utilisation de la torture par l'armée française en Algérie. Un mois plus tard, le général Jacques de La Bollardière demandera à être relevé de son commandement en Algérie pour protester contre la torture.

Mars: Larbi Ben M'hidi, à l'origine de la création du FLN, est assassiné par les parachutistes du colonel Bigeard après avoir été torturé.

13 avril: Djamila Bouhired, accusée d'avoir posé une bombe dans un café près de l'université d'Alger, est arrêtée. Torturée, elle signe des aveux. Son avocate, Gisèle Halimi, reçoit le soutien d'intellectuels français comme Simone de Beauvoir, Françoise Sagan...

28 mai: massacre de la population civile du douar Melouza par le FLN. Bilan: 301 morts et 14 blessés.

11 juin: arrestation de Maurice Audin, assistant de la Faculté des sciences d'Alger.

20 septembre: l'ONU inscrit la question algérienne à son ordre du jour.

29 novembre: l'Assemblée nationale vote la loi-cadre et la loi électorale de l'Algérie.

Décembre: violents combats dans l'est-Constantinois. Assassinat de Abane Ramdane, principal organisateur du Congrès de la Soummam.

 

1958

Janvier-mai: bataille du barrage de l'est-Constantinois.

7 janvier: début de l'exploitation du pétrole saharien.

7 février: un avion de chasse est mitraillé depuis Sakh.

8 février: le groupement aérien de Constantine décide, avec l'accord du général Salan, mais sans que le gouvernement français en soit averti, le bombardement de Sakhiet-Sidi-Youssef. L'opération fait 70 morts, dont 21 enfants d'une école.

15 avril: démission du gouvernement Gaillard. Crise ministérielle en France.

26 avril: manifestations à Alger en faveur de l'Algérie française. 30 000 Algérois demandent un Gouvernement de salut public après la chute du gouvernement Gaillard.

9 mai: après l'annonce par le FLN de l'exécution de 3 prisonniers militaires français, vive indignation et nombreuses manifestations à Paris et à Alger.

13 mai: prise du gouvernement général par les Européens à Alger. Un Comité de salut public est créé sous la présidence du général Massu, et on fait appel au général de Gaulle.

14 mai : Salan crie "Vive de Gaulle" à Alger. De Gaulle se déclare prêt à assumer les pouvoirs de la République.

28 mai: grande manifestation pour la défense de la République à Paris, de la place de la Nation à la place de la République.

1er juin: l'Assemblée nationale investit de Gaulle par 339 voix contre 224.

4 juin: dans un discours à Alger, de Gaulle déclare aux européens "Je vous ai compris".

19 septembre: formation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Ferhat Abbas est le premier président du GPR.

28 septembre: la nouvelle Constitution est approuvée par référendum (79% de oui en métropole, 95% en Algérie). Naissance de la Ve république le 5 octobre.

3 octobre: de Gaulle annonce à Constantine un plan de développement en 5 ans pour l'Algérie.

23 octobre: dans une conférence de presse, de Gaulle propose au FLN la paix des braves.

19 décembre: le général Challe et Paul Delouvrier reprennent les fonctions du général Salan.

21 décembre: de Gaulle est élu président de la République.

 

1959

30 janvier: de Gaulle renouvelle l'offre de paix en Algérie.

6 février: début du plan Challe, basé sur le principe de la pacification, en Oranie.

18 avril: le journal Le Monde divulgue le rapport accablant qu'a présenté Michel Rocard, jeune énarque socialiste, sur les camps de regroupement organisés par l'armée française en Algérie. Michel Debré, alors Premier ministre, dénonce une campagne de dénigrement téléguidée par le parti communiste.

5-12 juillet: opérations "Etincelles" dans le Hodna.

Fin juillet: début des opérations "Jumelles" en Grande Kabylie.

27-31 août: première tournée des popotes de de Gaulle en Algérie. "Moi vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur l'Algérie".

Début septembre: début des opérations "Pierres précieuses" en Petite Kabylie

16 septembre: de Gaulle proclame le droit des Algériens à l'autodétermination par référendum, propose sécession, francisation, association.

28 septembre: le GPRA refuse la proposition de de Gaulle. Il exige l'indépendance totale avant toute discussion.

10 novembre: appel de de Gaulle au cessez-le-feu.

28 novembre: Ben Bella et les dirigeants arrêtés en 1956 sont désignés comme négociateurs par le FLN

 

1960

19 janvier: le général Massu est muté en métropole pour avoir critiqué la politique du général de Gaulle.

24 janvier: début de la semaine des barricades à Alger. 22 morts et 150 blessés le premier jour.

13 février: explosion de la première bombe atomique française au Sahara

3 - 5 mars: deuxième tournée des "popotes". De Gaulle en Algérie insiste sur la nécessité d'une victoire complète et le droit de la France à rester en Algérie, mais parle d'une "Algérie algérienne liée à la France". Il renouvelle l'offre de négociations.

30 mars: le général Challe est démis de ses fonctions de commandant en chef en Algérie.

9 juin: rencontre entre de Gaulle et Si Salah à l'Elysée.

25/29 juin: entretiens de Melun avec les émissaires du GPRA. Les négociations échouent quand le GPRA se rend compte qu'il s'agit de discuter d'un cessez-le-feu.

5 septembre: discours de de Gaulle. "L'Algérie algérienne est en route". Procès à Paris des membres du "réseau Jeanson" de soutien au FLN. Jean-Paul Sartre envoie une lettre au tribunal.

6 septembre: publication du "Manifeste des 121" sur le droit à l'insoumission en Algérie.

Octobre: rafles d'Algériens à Paris et en banlieue

22 novembre: création d'un poste de ministre d'Etat des affaires algériennes, confié à Louis Joxe

23 novembre: départ de Paul Delouvrier, remplacé par Jean Morin, comme délégué général du gouvernement en Algérie.

9/12 décembre: dernier voyage de de Gaulle en Algérie. Manifestations populaires violentes à Alger, pour le soutien au FLN, au GPRA et à l'indépendance de l'Algérie.

20 décembre: les Nations unies reconnaissent à l'Algérie le droit à l'autodétermination.

 

1961

8 janvier: par référendum, les Français se prononcent à 75% pour le droit à l'autodétermination du peuple algérien.

Fin janvier: création de l'Organisation armée secrète (OAS) rassemblant des activistes européens contre l'indépendance de l'Algérie.

20 février: rencontre entre Georges Pompidou et le FLN en Suisse

26 avril: échec du Putsch des généraux à Alger. Dans la nuit du 21 au 22 avril, les généraux Challe, Jouhaud, Zeller et Salan ont tenté de s'emparer du pouvoir. De Gaulle assume les pleins pouvoirs, aux termes de l'article 16 de la Constitution.

20 mai/13 juin: premiers entretiens d'Evian.

14 juillet: recrudescence des attentats de l'OAS.

20 juillet: nouveaux entretiens entre la France et le FLN au château de Lugrin. Les discussions achoppent sur la question du Sahara.

5 août: première émission pirate de l'OAS à Alger. Salan dirige l'OAS. Août/septembre: nombreux attentats du FLN et de l'OAS en Algérie.

5 septembre: de Gaulle admet qu'une Algérie indépendante et associée à la France aura vocation à réclamer le Sahara.

6 octobre: instauration d'un couvre-feu à Paris et en région parisienne pour les seuls Algériens, de 20 h 30 à 5 h 30 du matin, avec fermeture à 19 heures des débits de boissons tenus et fréquentés par les Algériens.

17 octobre: manifestations pacifiques de plusieurs dizaines de milliers d'Algériens dans les rues de Paris. La répression est brutale: des dizaines de morts, des centaines de blessés et plus de 10 000 arrestations. Des corps sont jetés dans la Seine. Automne: attentats de l'OAS en Algérie. Arrivée à Alger des brigades spéciales anti-OAS, les "barbouzes".

19 décembre: la CGT, la CFDT, l'UNEF, le PSU et le PCF organisent en France des manifestations en faveur de la négociation avec l'Algérie et contre l'OAS, qui a procédé les mois précédents à de nombreux attentats et assassinats d'officiers, de commissaires et de juges de la métropole.

 

1962

Janvier: attentats à Alger et en métropole commis par l'OAS et les anti-OAS.

8 février: manifestation, à l'appel des syndicats et de partis politiques, contre les exactions de l'OAS et pour la paix en Algérie. Violente réaction policière: 8 morts et plus de cent blessés au métro Charonne.

18 février: pourparlers des Rousses (Jura).

7 mars: ouvertures des négociations d'Evian.

16 mars: signature des accords d'Evian. Ils comprennent un accord de cessez-le-feu, applicable le 19 mars à 12 h, et des déclarations publiées par les 2 parties. La version française mentionne des pourparlers avec le FLN, la version algérienne avec le GPRA. Il ne s'agit pas d'un traité entre deux Etats, mais d'un programme commun proposé à la ratification par référendum (le 8 avril 1962 en France et le 1er juillet 1962 en Algérie).

19 mars: annonce officielle du cessez-le-feu en Algérie.

23 mars: insurrection et siège de Bab-el-Oued.

26 mars: à Alger, les troupes françaises ouvrent le feu sur une foule d'Européens qui manifestent contre les accords d'Evian et font 46 morts et 200 blessés.

8 avril: référendum en métropole. 90,7% des votants approuvent les accords d'Evian.

25 mai: réunion du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA) à Tripoli

1er juillet : référendum d'autodétermination en Algérie. L'indépendance est approuvée par 99,72 % des votants.

3 juillet: de Gaulle reconnaît l'indépendance de l'Algérie.

5 juillet: proclamation de l'indépendance nationale. Bilan de la guerre: de 300 000 à 500 ou 600 000 morts selon les sources.

 

1999

5 octobre: le Parlement français adopte une proposition de loi reconnaissant "l'état de guerre en Algérie" dans les années 1950. Il aura fallu près d'un demi-siècle pour requalifier des faits jusque-là définis comme des "événements"                      

5 juillet 1962 : indépendance de l'Algérie.
1963 : Ahmed Ben Bella est élu président. Instauration d'un régime à parti unique (FLN).
1965 : Ben Bella est renversé par Houri Boumediene.
1971 : nationalisation des hydrocarbures. Il lance le pays dans l'industrie lourde et oriente la politique extérieure dans le sens du non-alignement.
1978 : mort du président Boumediene.
1979 : le colonel Chadli Bendjedid lui succède.
1980 : émeutes en Kabylie (printemps berbère).
1986 : émeutes à Constantine et à Sétif.
1988 : manifestations de jeunes à travers tout le pays. Le président Chadli appelle l'armée pour rétablir l'ordre. La répression des émeutes fait près de 500 morts.
Février 1989 : nouvelle constitution, libéralisation du régime et instauration du multipartisme.
Septembre 1989 : légalisation du Front Islamique du Salut, créé en mars 1989 et dirigé par Abassi Madani et Ali Belhadj.
Juin 1990 : avec 54% des voix, le FIS remporte les élections locales, premier scrutin libre depuis l'indépendance.
Mai-juin 1991 : le FIS appelle à une grève illimitée pour exiger une élection présidentielle anticipée. Affrontements entre islamistes et forces de l'ordre. Proclamation de l'état de siège. Arrestation des dirigeants du FIS.
26 décembre 1991 : le FIS remporte le premier tour des élections législatives (47,5% des suffrages).   

1992 

Janvier : Chadli est poussé à démissionner sous la pression de l'armée et le second tour des élection est annulé. Création d'un Haut Comité d'Etat (HCE) sous la présidence de Mohamed Boudiaf, un des artisans de l'indépendance, rappelé d'exil.
Février : instauration de l'état d'urgence.
Mars : dissolution du FIS.
Juin : assassinat de Mohamed Boudiaf. Début de l'escalade de la violence.
Juillet : Liamine Zeroual remplace le général Khaled Nezzar à la Défense.

1993 

Août : assassinat de Kasdi Merbah, ancien Premier ministre et ex-chef de la Sécurité militaire.
Apparition du sigle GIA, Groupes islamiques armés, composé d'anciens volontaires formés à la guérilla en Afghanistan qui va progressivement privilégier un terrorisme médiatique. 

1994 

Janvier : le général Liamine Zeroual est nommé chef de l'Etat par le HCE.
Septembre-octobre : échec du dialogue entamé par le pouvoir avec le FIS. Mise en résidence surveillée des dirigeants du FIS, Abassi Madani et Ali Belhadj.
Novembre : colloque pour l'Algérie organisé à Rome par la communauté catholique de Sant' Egidio. Désapprouvé par le gouvernement, il réunit la plupart des partis d'opposition (FIS, FLN, FFS, MDA, PT, Ennhada et maître Ali Yahia Abdenour, président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme).
Décembre : prise d'otages dans un Airbus d'Air France sur l'aéroport d'Alger. Les agents du GIGN libèreront l'appareil sur l'aéroport de Marseille-Marignane. Les quatre terroristes seront tués. 

1995 

13 janvier : signature d'un «Contrat National » destiné à mettre un terme aux violences, par les principales forces de l'opposition réunies par la Communauté de Sant'Egidio de Rome. Le pouvoir rejette ce texte.
30 janvier : un attentat à la bombe devant le commissariat central d'Alger fait 42 morts et près de 300 blessés. Il est revendiqué par les Groupes islamiques armés (GIA).
25 juillet : attentat revendiqué par les GIA dans le RER parisien. 7 personnes sont tuées et plus de 80 blessées.
19 octobre : le FIS appelle ses membres à quitter les GIA, dirigés par «une bande d'extrémistes », selon El Hayat.
22 octobre : le président Zeroual annule la rencontre prévue avec Jacques Chirac au siège des Nations unies à New York après les vives critiques émises en France contre cette réunion.
16 novembre : élection présidentielle. Liamine Zeroual remporte 61% des voix. Le taux de participation est élevé (75,6% des voix), malgré l'appel au boycott des partis de l'opposition signataires des accords de Rome.   

1996 

17 janvier : Abbdelahmid Mehri est évincé de son poste de secrétaire général du FLN. La nouvelle direction du Front rompt avec les partis qui avaient signé à Rome un appel à la paix.
Mai : sept moines français enlevés en mars dans leur monastère de Tibéhirine par les GIA de Djamel Zitouni sont retrouvés égorgés.
Juillet : Djamel Zitouni est assassiné. Antar Zouabri lui succède à la tête des GIA.
28 novembre : référendum constitutionnel, qui donne les coudées franches au président Zeroual.   

1997 

Janvier : série de massacres dans la Mitidja, qui font environ 450 victimes.
5 juin : élections législatives largement remportées par le nouveau parti présidentiel, le Rassemblement national démocratique (RND).
15 juillet : libération conditionnelle du dirigeant du FIS Abassi Madani après six ans de détention.
Eté 1997 : recrudescence des massacres, principalement dans les environs d'Alger, qui font plus de 1200 victimes. Tous les observateurs s'interrogent sur les responsabilités de l'armée.
21 septembre : l'Armée islamique du Salut, bras armé du FIS, appelle à cesser les combats à partir du 1er octobre.
25 décembre : élections au suffrage indirect du Conseil de la Nation, chambre haute du Parlement. Le parti présidentiel remporte 80 des 96 sièges.
Décembre 1997-Janvier 1998 : après une relative baisse d'intensité pendant l'automne, les massacres reprennent quelques jours avant le début du ramadan, faisant plus de mille victimes. Les violences se déplacent notamment vers l'ouest algérien. 

1998 

25 juin : le chanteur kabyle Lounes Matoub, victime d'une embuscade, est assassiné près de Tizi Ouzou. Les émeutes qui se produisent en Kabylie les jours suivants prennent un caractère anti-gouvernemental.
11 septembre
: le président Zeroual décide d'abréger son mandat et annonce une élection présidentielle anticipée.
Novembre : une scission au sein des GIA donne naissance au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), dirigé par Hassan Hattab.   

1999 

Janvier : début de la campagne présidentielle pour l'élection du 15 avril. 7 candidats sont en lice. Ce scrutin paraît plus ouvert que les précédents.
14 avril : retrait de six des sept candidats pour protester contre des tentatives de fraude.
15 avril : élection d'Abdelaziz Bouteflika, ancien ministre des affaires étrangères, considéré comme le candidat de l'armée. Les résultats officiels lui ont assuré 73,8% des suffrages exprimés par 60% des inscrits.
Juin : l'Armée islamique du Salut (AIS), bras armé du FIS, confirme officiellement l'abandon de la lutte armée annoncé en 1997, et se place sous l'autorité de l'Etat.
Juillet : le président Bouteflika annonce une loi sur «la concorde civile»: une amnistie pour les islamistes qui n'auraient pas commis de crime de sang.
Septembre : la loi sur la «concorde civile est adoptée par référendum avec 98,6% de «oui».
Novembre : Abdelkader Hachani, un des dirigeants du FIS, est assassiné à Alger. 

2000 

Juillet : la recrudescence de la violence fait 300 victimes en un mois; depuis la fin de l'application de la loi sur la concorde civile, le 13 janvier, plus de 1000 personnes ont été tuées.
Décembre : une série d'affrontements entre groupes islamistes et forces armées font une cinquantaine de morts dans les rangs de ces derniers au début du mois.
Hiver 2000-2001
: recrudescence des massacres qui font plusieurs centaines de victimes. 

2001 

Février : le témoignage d'un ancien officier des forces spéciales de l'armée, Habib Souaïdia (La sale guerre) qui a met en cause le rôle l'armée algérienne dans les massacres, suscite de vives réactions en Algérie.
Avril : des émeutes violemment réprimées font une soixantaine de morts en Kabylie et environ 1 300 blessés. Trois plaintes pour torture sont déposées en France contre le général Khaled Nezzar, venu à Paris faire la promotion de son livre. L'ancien homme fort du pouvoir algérien quitte précipitamment la France sans être inquiété.
Mai : extension des manifestations en Kabylie, puis à Alger, où, le 31, entre 100 000 et 200 000 personnes manifestent à l'appel du Front des forces socialistes (FFS).
Juin : le 14, la manifestation la plus importante jamais organisée à Alger tourne à l'émeute, faisant 4 morts. Quelques jours plus tard, le gouvernement interdit les marches, alors que les émeutes redoublent d'intensité et s'étendent à d'autres régions.
19 décembre : signature d'un accord d'association entre l'Union européenne et l'Algérie. 

2002 

Janvier : la recrudescence des tueries fait 150 morts en un peu plus d'un mois. Le 8, Antar Zouabri, chef des GIA, est abattu par l'armée dans la Mitidja.
12 Mars : le président Bouteflika annonce que le tamazight, la langue berbère, va être inscrit dans la constitution comme «langue nationale».
30 Mai : le Front de Libération Nationale (FLN, ex-parti unique) obtient la majorité absolue avec 199 sièges sur 389 aux élections législatives, boycottées par les partis kabyles.
5 Juillet : le 40ème anniversaire de l'indépendance de l'Algérie est endeuillé par un attentat qui fait 38 morts à Laarba près d'Alger.
5 Août : le président algérien gracie les détenus condamnés à la suite des émeutes qui ont touché la Kabylie.
27 septembre : le général Nezzar, qui a intenté un procès en diffamation contre Habib Souaïdia est débouté par la justice française. Celle-ci estime dans ses attendus qu'il «n'appartient pas au tribunal» de juger l'Histoire.
10 octobre : le FLN remporte la majorité des assemblées communales et départementales lors des élections locales. Le taux de participation est de 50% hors la Kabylie, où le mouvement contestataire des âarchs (tribus kabyles) avait appelé au boycott. 

2003 

Janvier : une brusque flambée de violence fait plus de 90 morts en 4 jours, en majorité des membres des forces de sécurité. Depuis octobre, le nombre mensuel de victimes était descendu en dessous de la centaine.
27 février : l'organisation Human Rights Watch dénonce, le nombre record de disparus, 7000, soit le plus élevé dans tout autre pays ces dix dernières années, à l'exception de la Bosnie.
20 mars : plébiscité comme secrétaire général du Front de Libération Nationale lors de son congrès, le premier ministre Ali Benflis impose sa ligne à l'ex-parti unique.
5 mai : Abdelaziz Bouteflika limoge son premier ministre, qui deux mois plus tard, annonce sa candidature à la présidentielle de 2004.
21 mai : un séisme dont l'épicentre se trouve dans la région de Boumerdès fait plus de 2200 morts.
2 juillet : les deux dirigeants du Front Islamique du Salut (dissous), Abassi Madani et Ali Belhadj, condamnés en 1992 à 12 ans de prison sont libérés. Ali Belhadj sera à nouveau interpellé en juillet 2005 pour apologie du terrorisme.   

2004 

8 avril : Abdelaziz Bouteflika est réélu président de la République avec 85% des suffrages.
3 août : démission du général Mohamed Lamari, chef d'état-major de l'armée algérienne.   

2005 

14 août : Abdelaziz Bouteflika annonce la tenue d'un référendum sur un «projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale». Le projet prévoit l'extinction des poursuites judiciaires pour les islamistes armés «qui ont déjà mis fin à leurs activités armées et se sont rendus aux autorités» pour autant qu'ils ne soient pas impliqués dans des massacres collectifs, des viols ou des attentats.
29 septembre : référendum sur la réconciliation nationale. Malgré l'appel au boycott de l'opposition, les Algériens disent «oui» à 97%. Le bilan de 13 ans de violences est de 150.000 morts et des milliers de disparus.
26 novembre : des élections locales permettent à l'opposition de conforter son assise en Kabylie.
26 novembre : le président Bouteflika est hospitalisé au Val de grâce (Paris) où il est opéré d'un «ulcère hémorragique à l'estomac». Il ne rentre à Alger qu'après trois semaines d'hospitalisation, et deux semaines de convalescence en France. 

2006 

Février : dans le cadre de l'opération paix et réconciliation, Alger accorde un délai de six mois supplémentaires aux islamistes armés pour déposer leurs armes. Les autorités annoncent la libération de 2 000 personnes détenues pour terrorisme, dont Ali Belhadj, l'ancien numéro 2 du FIS.
31 août : expiration du délai de grâce offert aux groupes armés pour bénéficier de l'amnistie. Selon le ministère de l'intérieur, « entre 250 et 300 terroristes » se sont rendus aux autorités. Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) rejette l'amnistie.
17 septembre : après quatorze ans d'exil en Allemagne, le représentant du Front islamique du Salut à l'étranger, Rabah Kebir, rentre en Algérie, à la faveur de la charte sur la paix et la réconciliation nationale. 

2007 

Regain des attentats terroristes et des attaques menés par le GSPC, rebaptisé Al-Qaida au pays du Maghreb islamique en janvier.
11 avril : 30 personnes sont tuées par deux attentats à la voiture piégée, visant le siège du gouvernement à Alger et un poste de police dans la banlieue de la capitale. Les attentats sont revendiqués par Al-Qaïda au Maghreb.
17 mai : élections législatives. Les trois partis de l'Alliance présidentielle soutenant le président Bouteflika conservent la majorité absolue.
22 septembre : reddition d'Hassan Hattab, fondateur du GSPC.
Octobre : une série d'attentats d'al-Qaïda au Maghreb fait une soixantaine de morts pendant le ramadan.
11 décembre : un double attentat-suicide revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique vise des bureaux des Nations unies et le siège du Conseil constitutionnel. Le bilan officiel est de 34 morts, dont 17 employés de l'ONU. Les sources hospitalières font état de plus de 70 victimes.   

2008 

8 juin : un double attentat à la bombe contre une entreprise française à l'est d'Alger, tue douze personnes dont un ingénieur français. Il est revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb.
Août : le ramadan est précédé d'une recrudescence d'attentats suicide, dont le plus meurtrier fait 48 morts, le 19 août, à l'est d'Alger. Ils portent la signature d'Al-Qaida au Maghreb islamique.
29 octobre: après des mois de rumeurs, Abdelaziz Bouteflika annonce la révision de la Constitution qui lui interdit de briguer un troisième mandat. 

2009 

9 avril : élection présidentielle boycottée par les principaux partis d'opposition. Abdelaziz Bouteflika l'emporte avec 90,24% des voix.
Juin-juillet : une soixantaines de personnes sont tuées dans une série d'embuscades tendues par des islamistes armés.
3 août : de violents affrontements opposent des commercants chinois à des Algériens dans la banlieue est d'Alger.
19 octobre : des affrontements opposent la population, qui proteste contre les mauvaises conditions de logement, à la police, dans la commune d'El-Madania, située sur les hauteurs d'Alger.
Novembre: tension entre Alger et Le Caire après des incidents en marge d'un match de football en Egypte pour la qualification pour le Mondial 2010. 

2010 

Février : Le colonel Ali Tounsi, patron de la police nationale, est tué par un adjoint qu'il venait de suspendre pour malversation.
Avril : neuf ans après une série d'exactions contre des femmes par des islamistes, les violences reprennent dans la ville pétrolière d'Hassi Messaoud.
Juin : recrudescence d'attentats contre les forces de l'ordre en Algérie.
Novembre: Un proche d'Abdelmalek Droukdel, le chef d'Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), est tué par les forces de sécurité à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger

   CHRONOLOGIE DE L'ALGERIE COLONIALE  DE  1830

1830: le 31 janvier, le Conseil des ministres français décide d'organiser un débarquement en Algérie, alors sous régence ottomane. Le corps expéditionnaire embarque à Toulon le 11 mai, les troupes françaises le 14 juin, à Sidi Ferruch. Le dey (régent) capitule le 5 juillet. La guerre de conquête sera longue et brutale. A Paris, les partisans de l'occupation restreinte et ceux de l'occupation totale s'affrontent. La France connaîtra une forte résistance des tribus et d?incessantes rébellions jusqu'en 1870.

1834: une ordonnance royale nomme un gouverneur général pour administrer les «possessions françaises».Le général Desmichel conclut un traité avec Abd El-Kader. En échange de la reconnaissance de la souveraineté de la France par ce dernier, Paris l'accepte en tant que souverain «émir des croyants».

1837: traité de la Tafna conclu entre le général Thomas Bugeaud et l'émir Abd El-Kader. La France lui abandonne les deux tiers de l?Algérie, ne conservant que deux enclaves autour d?Oran et d?Alger. Abd El-Kader édifie un Etat et appelle à la guerre sainte contre les envahisseurs.

1839: Abd El-Kader déclare la guerre à la France.

1841: Louis Philippe nomme le général Bugeaud gouverneur général à Alger. Il a pour mission d'occuper tout le territoire de l'ancienne régence ottomane.

1847: reddition d?Abd El-Kader. Des révoltes sporadiques agitent toujours l?Algérie.

1848: la deuxième République fait de l?Algérie une partie intégrante du territoire français.

1864: la confédération tribale des Ouled Sidi-Cheikh lance une insurrection.

1865: Napoléon III fait publier des senatus-consultes protégeant la propriété collective des tribus et donnant le droit à la naturalisation des musulmans. Farouchement opposés à cette politique, les colons parviendront à la mettre en échec avec l?effondrement de l?Empire.

1867: la famine fait 500 000 victimes.

1870: troisième République. L?Algérie ne dépend plus du ministère des Colonies mais de celui de l'Intérieur. Elle est divisée en trois départements. Les décrets Crémieux confèrent la qualité de citoyen français aux juifs d'Algérie.

1871: insurrection d'El Mokrani, en Kabylie, contre la confiscation des terres.

1881: le code de l?indigénat fait des musulmans des citoyens de seconde zone.

1889: une loi impose la nationalité française à tous les descendants d'Européens qui se trouvent sur place.

1911: les musulmans sont astreints au service militaire. 25 000 soldats musulmans tomberont sur le champ de bataille durant la guerre de 14-18.

1919: une timide réforme offre une représentation élue à un plus grand nombre de musulmans.

1926: fondation, à Paris, de l?Etoile nord-africaine, dirigée par Messali Hadj. Son objectif: l?indépendance de l?Algérie. Accusée de propagande subversive, elle est interdite en 1929.

1936: fondation du Congrès musulman algérien, dans le cadre du Front populaire. Le projet Blum-Viollette, visant à accorder la pleine citoyenneté à une élite de 21 000 musulmans francisée, est retiré sous la pression des colons.

1937: reconstituée en 1933, l?Etoile nord-africaine est à nouveau dissoute. Messali Hadj fonde, à Alger, le Parti du peuple algérien.

1938: Ferhat Abbas fonde l?Union populaire algérienne, qui revendique l?accession des musulmans à la citoyenneté française.

1939: dissolution des partis politiques ; arrestation des dirigeants nationalistes.

1940 : Vichy. Le décret Crémieux est annulé.

1942: débarquement anglo-américain à Alger.

1943: le Manifeste du peuple algérien, présenté aux Alliés par Ferhat Abbas, réclame l'égalité entre les communautés musulmane et européenne.

1945: la répression d?émeutes dans le Constantinois, à l?occasion de la Libération, fait 45 000 morts selon les nationalistes algériens.

1946: Ferhat Abbas crée l'Union démocrate du manifeste algérien (UDMA). Messali Hadj crée le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD)

1947: l'Algérie est dotée d'un nouveau statut, qui prévoit notamment une assemblée paritaire de 120 membre (60 pour le collège des Français, 60 pour le collège des musulmans). Le MTLD crée une organisation secrète (OS), armée d?un millier d?hommes prêts à la lutte armée. Démantelée en 1950, elle sera reconstituée en 1953.

1948: à la veille des élections à l?Assemblée algérienne, les deux tiers des candidats du MTLD sont emprisonnés. Grâce à cette fraude, les sièges du second collège échoient à des inconnus.

1953: les partisans de Messali Hadj sont écartés du MTLD.Printemps

1954: création du Comité révolutionnaire d?unité et d?action (CRUA).1er novembre

1954: devenu FLN (Front de libération nationale), le CRUA déclenche la révolution algérienne.

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19 juillet 2010

LA GRANDE TRIBU DES DOUI MENAI

LES CINQ CINQUIEME )
1./ LES OULED BOUANANE
2./ LES OULED BELGUIZ
3./ LES OULED DJELLOUL
4./ LES OULED YOUCEF
5./ LES IDDARSSA

Fractionnement:

   Ouled Youssef
  • Ouled Aîd
  • Ouled Saïdan
  • Margebiyin
  • El Haouachiyin
  • El Merabtin
  • Ouled Amer
  • Haouamel
   Ouled Djelloul
  • Messâada
    • Ouled Cheikh M'hammed
    • Ouled Aïssa (Hassasna)
    • Ouled Zebban (Ouled Taleb Ben Mohammed)
    • Ouled Bou Taïeb
    • Ouled Ahmed Ben Mbarek
    • El Hamamda
    • El Hachelfa
    • Chouafa
    • Dhorma
  • Rehamna
    • Ouled Nasser
    • Cheban
    • Mouabib
    • El Maatig
  • Ouled Erzag
    • Ouled Aribi Ben Hammou
    • Ouled Mansour
    • Ouled Boubker
    • El Alilat
    • El Mezouri
    • Ouled Litim
  Idersa
  • El Ghiout
  • Ouled Ali
  • Ouled Erzoug
  • Ouled Neseir
  • Tlelsa

Ouled Bou Anane

  • El Abadla
  • Ouled Yaïch
  • Soualem
  • Diabat
  • Ouled Abdelouahab
  • Khouissiyin
  • El Begara

Ouled Bel Guiz

  • Ouled Hammou
  • Ouled Djaber
  • Sninat
  • Ouled Yacoub
  • El Metran
  • Ouled Aïssa
  • Ouled Sidi Bouziane
  • Ouled El Haoufi 


A l’origine, les Abadla sont une fraction des Oulad Ameur du groupe des Oulad Bouanane de la tribu des Doui Menia.
Le fondateur de la tribu des Doui menia se nommait Abdallah Ben Abdelkarim Ben Mohamed Ben Ibrahim AL MAAKILI, il était connu sous le nom de MENAA, il a vécut au 13éme siècle, il était originaire de la ville de Yanbou qui se situe en Arabie Saoudite entre la Mecque et Médine, il avait accompagné l’ancêtre des Chorfas de la ville de Yanbou jusqu’à l'actuel ABADLA dans la région du GUIR (SAOURA,ALGERIE), Ces doui menai sont des Arabes qui s'installent dans le sud Algerien,suite a l'invasion hilalienne,ils chassent les hemayanes du Guir,et refoulent les Ghnanemas sur la saoura,a partir de ce moment tout le pays compris entre le Ziz et la Zouzfana leur appartint.Jusqu'a l'occupation francaise ils etainent exclusivement nomades,ils possedaient dans la vallee du Guir de petits Ksours,qui leur servaient de magazins pour leur provisions,les grains etaient deposees dans des silos(matmoura).Ils vivaient du produit de leur cultures,de leur troupeau de moutons et de chameaux,du commerce des caravanes entre le Taffilelet et le Touat,enfin a l'occasion des razzias pousses jusqu'aux limites du desert : Il a ete conserve le souvenir de leur incursions jusque dans la region de Tomboctou .Avec l'occupation Francaise les razzias ont disparues,

Le traité de Lalla-Maghnia stipule en son article 5 que: "les ksour qui appartiennent au Maroc sont ceux de Ich et de Figuig. Les ksour qui appartiennent à l'Algérie sont Aïn-Sefra, Sfissifa, Tiout, Chellala, El-Abiad et Bou-Semghoun." et en son article 6 que: "Quant au sud qui est au pays des ksour des deux gouvernements, comme il n'y a pas d'eau, qu'il est inhabitable et que c'est le désert proprement dit, la délimitation en serait superflue." Cette imprécision provoquera tous les conflits frontaliers algéro-marocains jusqu'à aujourd'hui. De plus, cette répartition ne tient pas compte du parcours des tribus frontalières nomades, source de conflits de juridiction entre le Gouvernement Général de l'Algérie et le Makhzen. Les raids des tribus marocaines _( BEN IGHIL et BREBERES ) contre les tribus algériennes ( DOUI MENAI et OULED JERIR )vont causer de multiples problèmes, les protestations de la France ne rencontrant que l'aveu de l'impuissance duSultan à se faire obéir si loin de Fès.   POUR  PLUS DE PRECISIONS VOIR LE LIEN SUIVANT:  http://books.google.fr/books?id=bfjJ6H7uP3cC&pg=PA272&lpg=PA272&dq=doui+menia&source=bl&ots=uRNMq58Ev4&sig=9YDvOXYoOYEcPYzfCuaPF28ciK4&hl=fr&sa=X&ei=J0iMT4nSHsbBhAfNseGxCQ#v=onepage&q=doui%20menia&f=false 

mais le genre de vie s'est en somme conserve.Il consite essentiellement en une imigration triangulaire entre la vallee du Guir,ou ils possedent des terres de labour autour d'ABADLA,les palmeries du Tafilelette et de la ZOUZFANA,ET DES TERRAINS de parcours situees au Nord et au Sud du Guir,les Ksours a l'exception d'Abadla demeurant inhabites. De ces trois poles,la VALLEE DU GUIR est celui qui les retient le plus longtemp.En aval de Djorf Torba,l'oued en crue s'etale sur plusieurs kilometres et depose des limons entre des terrasses de galet,qui sont ensemences chaque annee en cereales.L'etendu laboure varie d'une annee a l'autre,la moisson est assez importante pour determiner un mouvement d'emmigration des gens de la Saoura vers le Guir et parfois un petit courant d'Exportation.
Les terres de labour,comme les terres de parcours sont ARCH c'est a dire propriete collective de la TRIBU.Autrefois elles etaient tires au sort chaque annee entre les chefs de tentes,peu a peu l'habitude de la redistribution annuelle s'est perdu,les CAIDS ont accapare les meilleure terres,et l'exploitant se comporte exactement comme si il est proprietaire.
La meilleure preuve que les Douis menai ne se disinteressent pas des arbres reside dans le fait qu'ils possedaient eux meme des palmiers en dehors du GUIR dans le Tafilalette,et TAGHIT,bien entendu .Ils ne les cultivent pas eux meme,mais les font cultiver par les KHEMES.
Au printemps comme chez tous les nomades,le betail des Douis menai se disperse,on envoie les bergers garder les moutons au sud sur la HAMADA de Tabelbala ,les chameaux paitre au Nord dans l'oued TALAZAZA,les tentes restent dans le Guir a proximite des champs.
A la fin de mai quand la moisson est faite les moutons sont ramenees pour brouter les chaumes.Vers la mi aout les tentes se transportent au Beni Goumi ( TAGHIT ) ,les doui menai campent dans les jardins pour surveiller la maturation des dattes puis ils procedent au partage de la recolte.A la fin de novembre les hommes reviennent dans le GUIR pour faire les labours.
UN evenement est venu apporter une perturbation dans les conditions de vie traditionnelles des doui menai , c'est le developpement pris par l'exploitation des houilleres,(MINES DE CHARBON)d'abord localiser a KENADSA pendant la guerre,un deuxieme puit a ete ouvert a BECHAR ,puis un troisieme a SFAYA (kssi kssou ) a une trentaine de kilometres au nord du GUIR (ABADLA ).
La mine va au devant des nomades,Ceux ci ne boudent pas l;embauche.Sur les quelques 3000 ouvriers qui travaillent aux mines ,on en compte environ 2200 menais representant avec leur famille 8000 personnes qui appartiennent aux differentes tribus.
La direction des HOUILLERES organisa alors des trains speciaux a leur usage.C'est meme la principale utilite de la ligne a voie normale de BECHAR ABADLA construite pour ammorcer MEDITERRANEE NIGER ( MER NIGER ) que de permettre de faire la navette entre la mine et les champs (Robert Copot Rey) . - Après la loi du 23 mars 1941En 1941-1942 le chantier avance très vite, dès le mois d'avril, sur les hautes plaines steppiques où les obstacles sont faciles à contourner. A l'exception des courbes dues à l'obligation de contourner les djebels dominant la plaine de l'oued Guir, la voie est tracée presque en ligne droite.Le tronçon Bou-Arfa-Colomb-Béchar est inauguré le 8 décembre en présence du Secrétaire d'Etat aux Communications, Jean Berthelot, et d'un détachement de goumiers marocains.On enchaîne aussitôt par la pose d'une voie de raccordement au bassin houiller de Kenadsa ; et par les travaux de terrassement vers Abadla, au sud de Colomb-Béchar.
Au sud de Colomb-Béchar, la voie s'éloigne de la piste qui suit la vallée de la Saoura pour être à l'abri des crues violentes ( comme en septembre 1959) de cet oued desséché la plupart du temps. Lorsque Abadla est atteint en 1948, personne n'imagine que ce terminus provisoire sera définitif. D'autant moins que les études préparatoires sont terminées dès décembre 1947 pour les 2080 kilomètres qui séparent Colomb-Béchar de Gao.D'ailleurs les travaux de piquetage et de terrassements continuent jusqu'à 400km au sud de Colomb-Béchar. Dans les ouvrages publiés en 1949-1950 on considère le prolongement de la ligne jusqu'au Soudan comme une certitude. On publie même le tracé précis de la voie jusqu'au Touat. La carte ci jointe concerne l'arrivée sur Kerzaz avec le tracé adopté dans l'immédiat pour franchir la chaîne d'Ougarta, et un possible tunnel à creuser plus tard, sous le col de la vipère.
MENA Dont le tombeau se trouve aujourd’hui dans la ville de Rissani dans la région du Tafilalet au Maroc,est Mort d'une mort naturelle au cours de la visite de la maturation des dattiers ET les KHEMASS des DOUI MENAI A TAFILELETTE. C’est au 17éme siècle de l’ère chrétienne que les Doui Menia originaires d arabie ont occupé militairement l’oued Guir, l'oued Zousfana, ainsi que les Beni Goummi, Taghit, Ksar Barebi.
Les Doui Menia ne restèrent pas uniquement au Tafilalet et au Guir, ils voyagérent au cours des grands RAZZIA Pour livrer Bataille aux BRABERES et aux BENI IGUIL a Zagora dans l'Oued Draa, à l'Oued Noune, ainsi qu'à Sakiate al Hamra au Maroc.Il faut signaler que ces incursions etaient reciproques de la part de ces tribus par esprit de vengences.Le nom « Abadla » se rapporte au prénom Abdallah car le fondateur de cette fraction à l’origine s’appelait ABDALLAH, il vécut à la fin du 14éme siècle voir début du 15éme siècle, il était le fils de AMEUR BEN NAJI BEN BOUANANE BEN MENAA ou selon une autre tradition il était fils de AMEUR BEN BOUANANE BEN NAJI BEN MENAA.A la fin du 19éme siècle de l’ère chrétienne, la fraction des Abadla se composait de cinq sous fractions soit 100 tentes :

1 - LES OULAD AHMED:qui se divisent en Oulad Belgacem, Ouled Boujemaa, Oulad Lhabib et les Oulad Lhoussine QUI SONT DE RANG INFERIEUR ET DONT UNE MINORITE EST ET OPTE POUR LA NATIONALITE MAROCAINE ET DONT UN DE LEUR MEMBRE A ETE NOME CAID .A LA SOLDE DE LA FRANCE.
2 - LES OULAD AMI MBAREK: qui se divisent en Oulad Moussa, Oulad Jaber, Oulad Allal, et Oulad Hamni
3 - LES HADB: qui se divisent en Oulad Bouregaa, Oulad Ghazi, Oulad Chaoui, BelAhmar, Echeballa, Chayate, Oulad Dahou ET DONT UN DE LEUR MEMBRE A  ASSASSINE  UN CAID DES OULAD AHMED.
5 - Les Oulad Belhamed,
6 - Et les Oulad Hadj
Selon toute vraisemblance, la fraction des Abadla s’est formée dés le 15éme siècle de l’ère Chrétienne, mais par contre il est tout à fait faux et erroné de considérer les Abadla comme étant issus d’une même souche. Les éléments primitifs ont été au contraire d’origines très diverses et des causes différentes ont poussé ces familles à s’assembler en une seule et même fraction bien que celles-ci soient de souches différentes.Parmi les sous-fractions citées plus haut, ce sont les Oulad Bouregaa qui firent souche les premiers au sein des Abadla, en quelque sorte, ce sont eux qui furent jadis les premiers groupements des Abadla, ce sont les pionniers de la fraction des Abadla, cette information fut transmise par les Chioukhs de la fraction ainsi que ceux de Doui Menia. Par la suite les autres sous-fractions arrivèrent au fur et à mesure du temps, il y’avait des familles qui étaient originaires de Sakiat al Hamra, de Beni Abbes, de la région du Draa, de Tabelbala, du Tafilalet, de Outat Oulad Haj, il y’en avait d’autres qui étaient issus de familles de Mrabtines, ceux qui descendaient de Sidi Mahmed El Bahloul, ceux qui étaient issus des Hamyyanes, de Ghennemas, et c’est pour cette raison que les autres fractions de la tribu de Doui Menia donnérent comme surnom « DERBALA » à la fraction des Abadla car elle avait toujours accepté en son sein des étrangers de souches différentes, nous trouvons le même cas chez les Oulad Erzag de la fraction des Oulad Jelloul

FRACTIONNEMENT">http://douimenaiabadla.blogspot.com/2010/07/fractionnement-des-oulad-jelloul.html">FRACTIONNEMENT DES OULAD JELLOUL
Les Oulad Jelloul appartiennent au groupe des Oulad Slimane de la grande tribu des Doui Menia.Selon la tradition, JELLOUL serait le fils de SLIMANE BEN NAJI BEN MENAA, il auraît engendré deux fils :Messaoud qui a laissé son nom à la fraction des MESSAADA,Et Ayachi Abderrazag qui a laissé son nom à la fraction des OULAD REZZAGLes OULAD JELLOUL se composent des trois fractions suivantes :
1 - LES MESSAADA qui se composent des douars suivants :Les Oulad Cheikh MahmedLes Oulad AïssaLes Oulad SebbanLes Oulad Bou TayebLes Oulad Ahmed ben MbarkLes HamamdaLes HachelfaLes ChouafEt les Dhorma.
2 - LES REHAMNA qui se composent des douars suivants :Les Oulad NasseurLes ChebanLes MouabibEt les El Maatig.
3 - LES OULAD REZZAG qui se composent des douars suivants :Les Oulad Larbi Ben HammouLes Oulad MansourLes Oulad Boubekeur qui sont originairesLes AllilatLes Oulad MezouriEt Les Oulad Lithim,Ce blog traitant des Oulad Jelloul a pour but de montrer les origines de chaque douars appartenant aux Oulad Jelloul,Par ailleurs, je souhaiterais juste préciser que plusieurs clans et lignages au sein des Doui Menia sont originaires des Hamayyanes, des Ammours, des Angad, des Arib de l'Oued Draa des Oulad Boutayeb de Marrakech, de Aïn-Chaïr et de Figuig . (pour ceux ayant demande l'asile politique ou la protection des Doui Menai,par peur de represaille de leur Tribus d'origne.)Il y'a aussi des familles qui sont chorfas et Mrabtines.Pour mémoire, je souhaiterais citer deux groupes de Doui Menia qui se sont installés depuis un certain temps, l'un dans la plaine de Saïss dans la région de Fes, et l'autre dans la Chaouïa au Maroc, Et ceux installes en Europe,en Arabie,en Amerique ...Il y'a beaucoup de familles de Doui Menia qui habitent à Meknes, Dkhissa, Fes, Errachidia, Erfoud, Rissani, Boudnib, Aïn-chouatter et meme en France et partout ailleurs au Monde....DIVERS RENSEIGNEMENTS SUR LES OULAD ABDELOUAHAD ET LES BEGARRA DU GROUPE DES OULAD BOUANANELa fraction des Oulad Abdelouahad a fait souche au sein des Oulad Khadra du groupe des Oulad Bouanane, elle est composée des familles suivantes :Oulad AbbouOulad AbidOulad AmranOulad MbarkOulad BelaïdMkhazniaOulad HammadiAu sujet d'une Minorite des Begarra et toujours selon les grand Chioukhs, cette fraction avait accuellie des Merabtine originaire de Seguiat al Hamra au Maroc et ils sont originaire de la tribu maraboutique et chérifienne des Oulad Bou Sbaa dont certains ont fait souche chez les Doui Menia de l'Oued Guir a l'occasion de leur immigration chez les DOUI MENAI et a la demande de ces derniers afin d'apprendre aux enfants des nomades des doui menai l'apprentissage du HOLLY CORAN,(notamment sa lecture,et son ecriture).Les Begarra ont fait souche au sein des Oulad Ameur du groupe des Oulad Bouanane.Les Begarra se composent des familles suivantes :Oulad LaguidOulad ZianeOulad Hammadi
De plus, aucune des familles citées plus haut ne peut prouver sa filiation échelon par échelon qui remonte jusqu'à Abdallah le fondateur des Abadla, en effet il n'y'a aucun lien généalogique entre ces familles dont les ancêtres éponymes ont vécu vers le 18éme siècle et Abdallah celui qui a laissé son nom à la fracton des Abadla.Les deux familles les plus influentes des Abadla sont les OULED BOUANANE BOUANINI et les Oulad Ammi Mbark.En Mars 1930, les Français décidérent que la fraction des Abadla allait devenir une tribu car elle était la fraction la plus importante des Oulad Ameur elle était commandée à l’époque par le Cheikh Lhabib Ben Khelifa des Oulad BOUANAN, ils ont incorporé deux autres fractions des Oulad Ameur au sein des Abadla il s’agit des fractions des Beggara et des Oulad Yaïch.Par la suite, ils ont incorporé au sein des Abadla deux autres factions des Oulad Ameur, il s’agissait des Soualem et des SOUARA,Ces quatre fractions appartenaient à la fraction des Oulad Ameur du groupe des Oulad Bouanane de la tribu des Doui Menia.Après, la tribu des Abadla se composait des fractions suivantes ce qui représentait 290 tentes soit une population de 1 800 âmes:
Les Douis Menai Comptaient environ 25 000 Ames dans les annees 1930/1940 (Selon l'etude de Robert Copot Rey sur les Doui Menai )

1 - Les Oulad Ahmed qui se divisent en Oulad Khelifa, Oulad Boujemaa, Oulad Belamzouri, Oulad Ba Lhoucine
2 - Les Oulad Ammi Mbark qui se divisent en Oulad Moussa, Oulad Jaber, Oulad Allal, Oulad Hamni, et Oulad Bouregaa
3 - Les Hadb qui se divisent en Oulad Ghazi, Oulad Ahmed Ben Salem, Belahmar, Echballa, Chayate, Oulad Dahou
4 - Les Soualem qui se divisent en Merrazga, Oulad Hadj Mahmed, Oulad Dahan, Oulad Hammou Messaoud, Oulad Mohamed Ben Messaoud
5 - Les Oulad Yaïch qui se divisent en Oulad Boujemaa, Oulad Ali Ben Abdelouhad, Oulad Kaddour, Oulad Ghenili
6 - Les Begarra qui se divisent en Oulad Laguid, Oulad Ziane, Oulad Hammadi
7 - Et les SOUARA qui se divisent en oulad Khelifa, Oulad Ayad
Les chefs les plus réputés chez les Abadla sont :

1 - Le Chef Abdallah Ben Larbi Ben Boujemaa du douar des Oulad Ahmed, il fut un grand Cheikh et un grand guerrier, il s'est distingué en 1882 lors de l'incursion de Si Slimane Ben Kaddour des Oulad Sidi Cheikh mais il fut tué, les Abadla se trouvaient dans leur Ksar dans l'oued Guir et ils furent vaincus,
.
2- Le Chef Mohamed Cherif qui fut un grand Cheikh des Abadla, c'est lui qui gardait dans sa tente le fameux tambour dont les grondements étaient entendus par tous les Doui Menia et qui les appellaient à une convocation générale,
3- Le Chef Lhabib Ben Khelifa du douar des Oulad Ahmed, c'était le frère de Larbi et l'oncle maternel du chef Tahar, il fut un grand Cheikh , il exerçait une grande influence sur tous les Oulad Ameur ou sa voix était trés écoutée, il mourut assassiné par LARBI BENDAHOU,suite a un arbitrage concernant un heritage que contestait l'Assassin.Ce fut une grande perte de ce sage pour les ABADLA.Qui defendait bien leur cause,et qui a oeuvre pour que les DOUI MENAI aillent tous,une part de la recolte des dattes de Taghit.(Il dira un jour,a un officier Francais,d'un air menaceant :vous etes un caid dans votre bureau... par contre moi je suis un caid de toute une tribu...)
6 - Le Chef Tahar Ben Slimane Ben Abdallah du douar des Oulad Ahmed, il fut ungrand ruse,qui bernait les autorites francaise,en apportant son soutien aux maquisards du F.L.N.Il sauva plusieurs Doui Menai de la potence coloniale,en faisant obstructions aux multiples enquetes de la France sur la Mort du General Clavery Amedee que les Douis Menai avaient tuer en Decembre1928 pres de TAGHIT.Il s'opposa meme au caid abderrazak qui malmenait les Abdla en lui interdisant l'acces, ainsi qu'a sa fraction l'acces a leur palmerie de taghit.Ainsi le caid Abderrazak changa de tactique,et dessera son etau sur les Abadla.(<>)
Il est fort utile de préciser qu’il y’a eu un accord entre le Royaume du Maroc et le Gouvernement Général de l’Algérie le 5 mars 1918 concernant le statut des Doui Menia et des Oulad Djerir ralliés.
A cet effet tous les Oulad Bouanane sans aucune exception furent confirmés dans la nationalité A L G E R I E N N E et aucune individualité ne s’est réclamée du M A R O C, ce qui est une preuve indiscutable que l’autorité de La France s’exerçait dans le Guir chez les Doui Menia et d’une manière générale dans toute la Saoura.(voir ci dessous le cachet du commandement militaire du HAUT GUIR,poste de BOU DNIB ,CE QUI DEMONTRE QUE BOU DENIB EST UN TERRITOIRE ALGERIEN.DEPENDANT DU HAUT GUIR.(ABADLA) .

Jusqu'à l’occupation française, les Doui-Menia ne créent aucune agglomération si minime. Ils étaient exclusivement nomades et ils possédaient dans la vallée de guir des terres de labours autour d’Abadla et des ksour qui leur servaient de magasins pour leurs provisions ; les grains étaient déposées dans des silos « Matmoura » creusé soit à l’intérieur des maisons dans des cours, soit en dehors de celles-ci, à côté de l’aire à battre.Bien qu’ils aient conservé le caractère spécifique du nomade, les premiers nomades regroupés dans le cercle de la politique de sédentarisation « 1958 » sont venus installer dans le quartier d’Abadla d’où elles sont construites la caserne militaire, les maisons en toub, ainsi que d’autres équipements administratifs et sociaux formant la création de la ville d’Abadla. La procédure du regroupement de la tribu de doui-menia, dans la région d’abadla comprend deux mouvements consécutifs et s’effectue comme suivant : la première en septembre, octobre 1958 et la deuxième en mai, juin 1959. Ce regroupement a interdit la population de la tribu Doui-Menia de mener leur vie habituelle et de contrôler leurs mouvements et leurs activités, par contre on l’ai assemblée dans « un village de tente » qui est le prolongement dans le nord, est et ouest du quartier d’Abadla, formant une agglomération de 8000 personnes dont 5000 sont des nomades, bien que leur mode de vie traditionnel soit entièrement changé. Les « Doui-Menia sont contraints à se sédentariser sous le férule de l’administration coloniale basée à Bechar, qui craint un soulèvement de région. A cet effet ils perdent leurs troupeaux faute de pâturage et s’enfoncent dans une profonde misère, les récoltes de la plaine étant nettement insuffisante pour faire face à une population désormais permanente de plusieurs milliers de personnes.
.Les zones de déplacement géographiques et " économiques " des Doui-Menia sont loin de se limiter aux seules zones que nous venons de citer.On peut dire qu'ils n'avaient pratiquement aucune des limites précises dans leurs espaces d'évolution. On le retrouvent d'ailleurs majoritaires à Bechar et Kenadsa ou le Arch des Ouleds Belguiz à fait souche de vieille date. Leurs campements s'étendent à une migration triangulaire entre les vallées de guir, de Zousfana et au sud de Tafilalet ou ils possèdent la moitié du district à l’est.De ces trois pôles, la vallée inférieure de guir est celui qui les retient le plus longtemps. Au printemps, ils cherchent des pâturages, en automne, ils vont récolter les dattes dans les Ksour de Taghit et Tafilalet.
CETTE FRANCE QUI AVAIT ETE COMMBATTUE PAR LES ENFANTS DU GUIR
MONUMENT DU GENERAL CLAVERY MORT
AU COMBAT CONTRE LES DOUIS MENAI EN DECEMBRE 1928 AU DJEBELL EL ARLAL A 26 KM DE TAGHIT.
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Qui était le Général Claverymort il y a 50 ans ?.
L'affrontement des Doui Menais au Colonel AMEDEE CLAVERY.Le 8 décembre 1928, dans l'après-midi, trois véhicules de l'armée suivent une piste du sud-est ALGERIEN, dans la région de Colomb-Béchar. Elles achèvent une visite d'inspection du territoire qui est en voie de REBELLION contre l'invasion du Haut Guir des Douis Menais,par les troupes Coloniale Francaises. Le premier véhicule, une camionnette, parvient au sommet du col du Maghzen et s'engage dans un étroit défilé. C'est alors qu'elle est prise sous le feu des armes de rebelles, dissimulés derrière des rochers, à quinze ou vingt mètres au-dessus de la piste. Les occupants de la camionnette sont tués. Vingt-cinq minutes plus tard, arrive la voiture dans laquelle a pris place le colonel Amédée Clavery, commandant supérieur du territoire d'Aïn-Sefra. Il est, à son tour, atteint mortellement d'une balle. Le colonel Clavery mourut sans savoir que, la veille, il avait été promu général : le décret ne devait être publié que le 12 décembre 1928.Le 28 février 1929, le ministre des Colonies, André Maginot, remit la médaille militaire au maréchal des logis Clavery. En mai 1930, une stèle fut élevée sur les lieux du drame, à la mémoire du général et de ses compagnons. Elle fut inaugurée en janvier 1932, en présence des familles des victimes.
Fondé le 10 octobre 1954 en Algérie, le FLN apparut publiquement le 1er novembre 1954 pour engager une lutte de libération nationale contre la « France colo
niale », présente depuis 1830, et pour la création d'un État algérien démocratique et populaire. La wilaya de Béchar a été le théâtre de glorieuses batailles qui portent les noms des djebels Grouz, Chebkat, Manounet et Bechar. Les camps de regroupement ont été créés dans le but de priver le FLN de l'appui de la population.L'Armée française fait construire un barrage électrifié, 320 km de long, 7 000 volts, un poste de contrôle tous les 15 km, des milliers de mines terrestres, etc., pour empêcher le passage des armes dans les Aurès et dans tout l'est de l'Algérie. Mais les éléments de l'ALN (Armée de libération nationale) vont déjouer toute la stratégie militaire française. Dans les villes, la population algérienne sera sous le "contrôle" de l'Armée de libération algérienne. La bataille d'Alger fera la une de la presse internationale et interne. Le conflit est porté jusqu'à l'ONU. Aussi, il y aura plusieurs grèves et manifestations dans les villes. Les protestations ont été organisées par le FLN. A l'ouest, à la frontière marocaine, 550 km séparent Port-Say d'Abadla à l'extrémité du grand erg occidental, escaladant les monts de Tlemcen, traversant 200 km de hauts plateaux désertiques, puis coupant les monts escarpés des Ksour. Comment surveiller de tels espaces, sur des terrains aussi divers et souvent difficiles d'accès, tout en y consacrant le mini d'effectifs afin de ne pas sacrifier les missions de l'intérieur : quadrillage du terrain et pacification. Abadla représente aussi un ancien camp de regroupement de la guerre de libération, sous l’occupation coloniale, un ensemble des mesures plus complexes et d’ailleurs en vigueur a été prise à l’encontre de cette population « le village de tente »ainsi que le quartier d’Abadla sont entourés d’un réseau de fils de fer barbelée mettant ainsi les populations nomades et ksourienes à l’abris des exactions des nuits. L’élevage est devenue impossible, les zones de pâturages interdites sont délimitées par des droites que rien ne concrétise sur le terrain, les berges parfois et plus souvent encore les chameaux en pâturage libre franchissent ces lignes et sont aussitôt soumis au feu de l’aviation qui patrouille souvent dans cette région située à proximité de bases aériennes de Colomb Bechar et Hammaguir. Sa population s'est trouvée ainsi engagée aux côtés des dirigeants de la révolution en organisant plusieurs groupes de moudjahidines qui continuaient à mener des batailles de l’Armée de Libération Nationale dans la wilaya V jusqu'à la défaite des troupes de l'armée du colonialisme et la victoire de l'Algérie. Plusieurs chouhadas de cette zone tombaient au champ d'honneur au cours des batailles dont laquelle les forces colonialistes employèrent l'aviation et l'artillerie lourde. Le colonel Lotfi tomba ainsi au champ d'honneur le 27 mars 1960 à Djebel Béchar après avoir fait une fois de plus la preuve de son courage.
LE COMBAT DES DOUIS MENAI CONTRE LA FRANCE,OU LE CONTRE COMBAT ORGANISER PAR LES D.O.P.(Direction des Operations de Police)
Chaque fois que les MOUDJAHIDINES,operaient dans la region d'ABADL,EN SABOTTANT LES RAILS DU CHEMIN DE FER,en vue de perturber,l' acheminement Vers la base de lancemet de la Fusee Verronique du programme spaciale FRANCAIS (qui a ete d'ailleure lance avec succes le 10 mars 1959 a 19 h 38) sous le regard de Jacques Bergeal coresspondant du journal 'COMBAT' du 11 mars 1959 ou il dis: j'ai vu lancer la premiere comete artificielle francaise a 19 h 38 par les missilliers du 1 er groupe Francais d'artillerie guidee au dessus de LA BASE SECRETE D'HAMMAGUIR (ABADLA ).
http://www.avas.free.fr/aventure/lrba/diamant/algerie/CIEES%20pad%20Diamant%203.jpg">>

Donc toute la population des Doui Menai d'Abadla les
hommes surtout sont conduits sans menagements et devant leur epouses comme du betail au stade municipale ou les militaires Francais procedaient a un tri en cherchant a retrouver des suspects,qu'ils remettaient aux mains des agents en civil du D.O.P.qui les prenaient en charge,en vue de soutirer d'eux des renseignements sous la Torture.
Pendant ce temps la un Scientifique du C.I.E.S. declarait :" HAMAGUIR REPRESENTAIT LE VINGTIEME SIECLE DANS TOUTE SA SPLENDEUR."
Voici donc un temoignage d'un agent du D.O.P. sur Ce sinistre Service de TORTURES:,

L'affreuse odeur des corps suppliciés
"Les interrogatoires dits "très poussés" étaient pratiqués presque toujours la nuit. Le prisonnier était brusquement tiré de
son sommeil, extrait de sa cellule pour être soumis à la question. [.] Il faut avoir connu cette ambiance, cette atmosphère lourde de la salle d'interrogatoire pour en garder un souvenir ineffaçable...
L'air épaissi par la fumée des cigarettes, l'affreuse odeur des corps suppliciés en sudation se mélangeant à l'odeur des déjections (réaction physiologique fréquente des corps torturés), de l'urine, ajoutons à cela les cris, les hurlements, les supplications, les bruits de coups... Les interrogateurs faisaient de fréquentes pauses durant lesquelles on buvait (il fallait bien un "doping" pour soutenir les nerfs, on buvait du vin ou de la bière en grande quantité, on fumait également beaucoup, énormément même) et l'on continuait. Ces "interrogatoires" commençaient parfois vers 21 heures et ne s'achevaient parfois que vers 4 ou 5 heures du matin. [.]
Pour les interrogateurs, les moments les plus pénibles commençaient après la deuxième partie de la nuit. Les nerfs excités soit par l'alcool soit par le manque de sommeil, par la fatigue, par le désir d'avoir des renseignements à tout prix ; alors les coups tombaient plus drus ; la torture s'exacerbait.[.]
Notre triste expérience dans ce domaine nous permet d'affirmer que les renseignements obtenus par la torture, indépendamment de toutes considérations morales, furent maigres. Et cela se comprend facilement. Le supplicié pour arrêter ne serait-ce qu'un instant ses souffrances insupportables, avoir un moment de répit, avouait n'importe quoi [.]. Nous avons également tiré les enseignements suivants. L'être fruste, primitif, sachant généralement peu de choses, était très endurant à la torture, parlait peu. Nous avons vu des collecteurs de fonds du FLN préférer mourir que d'avouer. L'être évolué, l'étudiant de culture française, était plus fragile. Il avait une horreur physique de la violence. [.] Il donnait un peu de renseignements vrais pour se rendre crédible. Beaucoup de faux.
Interroger les femmes, chose redoutable ! Ces dernières n'étaient nullement exemptes de la torture [.]; mais de torture, disons, au premier degré. Le téléphone seulement leur était appliqué suivant la méthode classique (un fil autour de l'oreille, l'autre introduit dans les parties génitales - elles étaient interrogées entièrement nues, bien entendu). Généralement beaucoup plus fines que les hommes, elles parlaient beaucoup cherchant à "noyer le poisson", dire un peu de vérité mélangé à beaucoup de faux.
Il semble que les viols furent rares, viol tout au moins au sens actuel du terme, c'est-à-dire agression physique et brutale. Un interrogateur, par exemple, désirant une femme n'avait nul besoin de se livrer à une agression physique. Il lui suffisait d'exercer une certaine pression morale, faire miroiter la perspective d'une libération pour arriver à ses fins. "
Nous en savions trop
"Sympathiser avec un prisonnier était considéré comme une faute grave. Donner une verre d'eau à un torturé pareillement. Mais jamais de sanction, dans le DOP. On lavait son linge sale en famille. [.] On ne quittait jamais les DOP, on ne quittait jamais la "boutique". Nous en savions trop, nous en avions trop vu, le CCI [centre de coordination interarmées : le QG des DOP] préférait nous garder dans son giron pour éviter toute publicité fâcheuse. [.]
Univers étrange que celui des DOP. Dans ce microcosme vivant en vase clos où toutes les valeurs étaient inversées, déformées. [.]
Les prisonniers ou prisonnières séjournaient parfois longtemps dans les DOP. Ils ne restaient pas inactifs dans la journée. Ils étaient utilisés aux tâches les plus diverses : corvées de nettoyage, lavage de vaisselle et de vêtements des personnels des DOP... De ce fait, ils jouissaient d'une semi-liberté à l'intérieur des locaux. [...] Ils devenaient en quelque sorte des compagnons de la vie quotidienne. [.] La méthode favorite des DOP était de "mouiller", de compromettre le prisonnier au maximum vis-à-vis du FLN en le confrontant à d'autres prisonniers, en le faisant participer aux interrogatoires et même [.] pratiquer lui-même la torture sur ses compatriotes. Des prisonniers tellement compromis [.] suppliaient de rester dans le DOP plutôt que d'être libérés.
[Enfin, il y a] les fameuses "corvées de bois" appliquées à des prisonniers jugés irrécupérables. [.] Au cours d'une sortie de nuit, le chef de DOP ou un de ses adjoints emmenait le prisonnier dans sa Jeep. Dans un endroit retiré, il lui tirait une rafale de PM dans le dos. Le cadavre était ensuite immédiatement enseveli sur place par une "corvée" désignée à cet effet, les traces de la tombe soigneusement effacées. [.]
Tous les procédés, errements, que [j'ai] énumérés n'auraient dû être appliqués que par des organismes hautement spécialisés du SDECE (Service de Documentation extérieure et du Contre-Espionnage) et pratiqués par un personnel hautement formé. Or l'officier d'artillerie qui arrivait de métropole et le sous-officier n'étaient nullement préparés à une pareille tâche. Et que dire des appelés destinés à devenir des "manipulants" et à appliquer la torture !
[J'ai eu] connaissance de cas de conscience, mais [je regrette] de dire qu'ils furent rares. On s'habitue à tout, même à l'horreur. Parfois indigné, toujours écoeuré, on finissait par s'habituer aux cris, aux gémissements des suppliciés. [...] Les appelés étaient pris dans le cycle infernal, absorbés par l'engrenage. Tout compte fait, on attendait la "quille" et, dans un DOP, on était relativement plus tranquille que les copains qui crapahutaient dans le djebel. Et puis ces procédés étaient approuvés par de hautes autorités morales et militaires... pouvait-on être plus royaliste que le roi ?
Une réorganisation des DOP eut lieu au courant de l'automne 1959. L'appellation DOP disparut pour faire place à des "bataillons d'infanterie". [.] Leur appellation était évidemment fantaisiste et portait des numéros de régiments dissous. [.] Ceci dans un but de camouflage, car il est évident que ces "bataillons d'infanterie" n'avaient rien de commun avec les missions classiques des fantassins. [.]
S'il existe d'innombrables amicales regroupant des anciens de tels régiments d'infanterie, ou du énième régiment d'artillerie, à [ma] connaissance il n'existe absolument aucune amicale regroupant des anciens du CCI ou des DOP. Il n'y avait pas de camarades mais des complices, nous le sentions confusément.
Nous avions fait une sale besogne et elle n'avait servi strictement à rien. Notre action avait échoué lamentablement devant la détermination de tout un peuple. Nous restions seuls et isolés avec nos souvenirs, nos affreux souvenirs."
1. "Nous, les appelés d'Algérie" vient d'être réédité aux Editions Ramsay.2. "On a torturé en Algérie. Témoignage recueilli par Jean-Pierre Vittori", Editions Ramsay.
DIFFERENTS PROGRAMMES SPACIALES FRANCAIS (de HAMAGUIR a COROU GUYANE)
VOILA COMMENT NOUS AVONS ETE COLONISE PAR LA FRANCE
Nous connaissons presque tous l’histoire du coup d’éventail donné au Consul de France par le dey d’Alger, et le refus de celui-ci de s’excuser. Ce qu’on sait moins c’est que cette affaire est la conséquence d’une énorme dette commerciale et financière de la France à l’Algérie qui durait depuis plusieurs années. La France n’avait pas payé des tonnes de blé achetées auparavant, ni remboursé un prêt d’argent, et le Consul continuait d’affirmer que la France ne devait rien !
Cela s’est passé en 1827, le gouvernement français décide, en mesure de représailles, le blocus d’Alger et ce n’est que 3 ans plus tard qu’elle envoie un corps expéditionnaire de 40.000 hommes en Algérie. Alger est prise après de très durs combats le 5 juillet 1830. Abd-el Khader, sultan des arabes de 24 ans, fédère de nombreuses tribus et lève une armée contre les envahisseurs. Il gagne des batailles, et obtient le traité de Tafna le 30 mai 1837, il garde le pouvoir sur les 2/3 du pays.
Les militaires français exproprient les algériens de leurs terres et de leurs biens, et installent des colons dans toute la partie qu’ils occupent. Puis ils reprennent la guerre contre Abd-el-Khader et finissent par le vaincre en 1847.
De 1834 à 1847 100.000 hommes vont détruire l’Algérie de fond en combles sous prétexte de venir à bout de 15.000 partisans d’Abd-el Khader. Son campement est entièrement détruit et sa riche bibliothèque est brûlée.
Après ces 13 années d’un combat acharné la lutte continue jusqu’en 1871 et il faudra à nouveau un grand massacre en Kabylie pour vaincre El-Mokrani.
Le général Dumontet de l’armée d’Afrique disait : « Quel avenir peut espérer une colonie où, tous les 3 ans, il faut recommencer la conquête entière du pays ? » Le général Toqueville a légitimé toutes les « boucheries » en prétendant que la fin justifie les moyens
Un autre général avoue : « Nous avons débordé en barbarie les barbares que nous venions civiliser !… »
Le dernier grand soulèvement des algériens a lieu en 1916, dans la région des Aurès. Beaucoup refusent la conscription pour la guerre de 1914-1918, et les conscrits prennent le maquis. Au sujet du vol des terres aux algériens, un autre général dit : « La colonisation prélève beaucoup plus de richesses qu’elle n’en apporte !»
Comme on peut le constater la colonisation de l’Algérie est une colonisation de peuplement imposée par les armes. Les colons qui représentent 2% de la population possèdent 25% des terres.
Jusqu’en 1865 les « musulmans algériens » furent soumis à l’administration des bureaux arabes : ils étaient étrangers dans leur propre pays. En 1865, une loi déclarait « français » les indigènes algériens qui le demandaient, mais ils renonçaient, de fait, à leur statut de civils musulmans qui leur était plus avantageux en Algérie.
Les colons s’opposèrent à la loi de la métropole et instaurèrent le régime civil : les musulmans non citoyens furent privés de tous leurs droits. En 1881, le code de l’indigénat est instauré. L’Algérie départementalisée est intégrée à la France.
Quelques chiffres sur le rôle de l’école et de l’alphabétisation apportée par la France :
en 1890, 1,9 % des algériens d’âge scolaire étaient scolarisés ; en 1908, 4,3 % ; en 1924, 6 % ; en 1944, 8 %.
Au début de 1943 le « Manifeste du peuple algérien » demande pour la 1ère fois officiellement, la constitution d’un état algérien autonome. En 1944, le gouvernement français accorde des droits de citoyenneté à toute l’élite algérienne et sont abolies les mesures d’exception visant les musulmans.
En 1944, Ferhat Abbas fusionne tous les indépendantistes autour des Amis du Manifeste de la Liberté (AML), pour s’opposer à l’ordonnance française du 7 mars 1944 qui prétendait consacrer l’assimilation de l’Algérie à la France.
Le 8 mai 1945, les indépendantistes décident de défiler avec le drapeau algérien et des banderoles demandant l’indépendance de l’Algérie. La répression par la police et l’armée est féroce. Elle fait de nombreux tués et blessés à Sétif et Guelma.
Des responsables prennent immédiatement le maquis. On peut dire que le soulèvement de 1954 a été décidé lors de ces tristes événements de 1945.
En 1946, le gouvernement français, repris en main par le colonat européen, refuse le dialogue avec les nationalistes et s’oppose à toute évolution de l’Algérie, hors de la République française.
Le Statut de l’Algérie adopté par l’Assemblée Nationale, le 20 septembre 1947, définit l’Algérie comme un groupe de départements administrés par un Gouverneur Général, assisté d’une Assemblée Algérienne élue au double collège séparément par les français et les musulmans, comprenant le même nombre d’élus pour chaque collège. Cependant 1 français y est représenté autant que 9 musulmans.
Cette assemblée a des compétences administratives, mais le dernier mot en cas de désaccord appartient au gouvernement français ou à l’Assemblée nationale française. Repoussé par tous les nationalistes algériens pour ses inégalités, ce statut apparaît encore trop libéral pour les colons européens
La torture "industrielle"
"[Je me souviens] avoir feuilleté un épais dossier de directives et de notes de service à l'attention des DOP lors de leur implantation. L'une d'elles, très brève, signée par une autorité militaire dont [j'ai] oublié le nom précisait que "les interrogatoires devaient être menés de manière telle que la dignité humaine serait respectée". Il va sans dire que cette directive est restée lettre morte et enterrée.[.]Il faut reconnaître que la torture existait en Algérie bien avant l'implantation des DOP. Elle fut pratiquée de manière courante dans les corps de troupe dès l'arrivée du corps expéditionnaire. [.] Mais ce n'était que du "bricolage" au stade artisanal, de l'improvisation. Du reste, la notion restait vague et imprécise en ce domaine. Des bourrades, un "passage à tabac" peuvent-ils être considérés comme de la torture... ? Avec les DOP, elle allait entrer dans une phase rationnelle, efficace, industrielle...
Bien entendu, la torture n'existait pas. Ni officiellement, ni officieusement. En sept années que nous avons passées en Algérie, c'est un mot que nous n'avons jamais entendu prononcer une seule fois. (.) Il n'y avait donc ni torture, ni supplices, ni bourreaux, ni tortionnaires, pas plus que des torturés ou suppliciés. Il n'y avait que des "interrogatoires", des "interrogateurs" et des "interrogés". La gamme de ces interrogatoires" était subtile. Elle allait de l'interrogatoire "simple" ou de routine, passait par l'interrogatoire "poussé", "approfondi" ou "très poussé". Semblablement au Moyen Age, il y avait la question ordinaire et la question extraordinaire.
"Parfois indigné, toujours ecouré, on finissaitpar s'habituer aux cris, aux gémissements des suppliciés."
Au début de leur implantation, les DOP copièrent les méthodes des corps de troupe. Passages à tabac, le téléphone de campagne EE8, la "touque" d'eau. Petit à petit, on innova, on expérimenta des méthodes plus efficaces. On fit des progrès... L'imagination aidant, on perfectionna cet art. On s'aperçut que la génératrice (la fameuse "gégène" à pédales) débitait un courant supérieur au téléphone de campagne EE8. Les DOP n'en possédaient point mais allaient en emprunter une au service de transmissions le plus proche.
Les DOP échangeaient entre eux de bons "tuyaux", se communiquaient des méthodes d'interrogatoires. Il y avait différentes écoles. Certains interrogeaient le patient dans la position horizontale, nu et attaché sur un lit Picot ou une planche, d'autres préféraient l'interroger dans la position verticale, attaché à des anneaux scellés dans le mur dans la position du "soleil". [J'ai connu] un officier qui préconisait l'introduction de Dolpic (révulsif puissant) dans l'anus du patient. [.] Il y eut l'emploi de la lampe à souder, dont la flamme était appliquée sur les pieds, du coton imprégné d'alcool à brûler sur les parties génitales, des applications de cigarettes. Un volume, hélas, ne suffirait pas à décrire tout cela.
Evidemment au cours de l'interrogatoire on pouvait changer de méthode, varier, innover, improviser, inventer. Toute nouvelle initiative était la bienvenue. [.]
La méthode la plus "classique" était la suivante : le patient était attaché, entièrement nu, sur une large planche ou sur une porte placée à l'horizontale. Un fil du téléphone ou de la "gégène" entouré autour de l'oreille, l'autre fil au bout de la verge. Le "manipulant" actionnait l'appareil et l'interrogateur recueillait les déclarations par le truchement de l'interprète. Dans les interrogatoires dits "poussés", le traitement se combinait avec l'absorption d'eau (15 à 20 litres), ingurgitée soit par un entonnoir, soit par une semi-asphyxie par une serviette appliquée sur la bouche et le nez. Ce dernier genre de supplice se soldait généralement par la mort du patient (éclatement de l'estomac ou congestion dus à l'introduction d'eau dans les poumons). Certains "manipulateurs" mélangeaient à l'eau certains détersifs comme le Teepol ou le Mir. Dans ces cas-là, la mort était à peu près certaine. [.]
Les salles d'interrogatoires étaient généralement aménagées dans les caves du DOP ou dans des pièces retirées le plus imperméables possible aux cris. Certains DOP possédaient des salles d'interrogatoire complètement insonorisées et hermétiquement fermées. [.]"
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Nous vivions en "vase clos"
"Le DOP était composé d'un officier - en principe un capitaine - de deux ou trois officiers adjoints, de quatre ou cinq sous-
officiers, de quinze à vingt appelés. [.] Chaque DOP comprenait un ou plusieurs interprètes (généralement recrutés chez les "pieds-noirs", les appelés de même souche, "les ralliés" du FLN ou bien des harkis).
Ces personnels avaient un traitement de choix, surtout pour les appelés. La discipline était fort libre, la faculté de se mettre en tenue civile, des avantages en nature - fournis par les "fonds spéciaux", des cadeaux à Noël, un ordinaire plus substantiel que dans les corps de troupe, l'absence de services de garde et de toutes les sujétions des services de garnison, un foyer bar bien achalandé. [.]
Le logement des DOP était adapté à la mission. Généralement une villa, spacieuse mais écartée de tout camp militaire. Le personnel prit vite l'habitude de vivre en "vase clos" et de ne jamais fréquenter leurs camarades des autres armes. [.] De nombreux DOP possédaient dans leurs dépendances des moutons, volailles, lapins, des produits des "prises" qui servaient à améliorer l'ordinaire. [.]Les personnels officiers et sous-officiers avaient un ordre de mission permanent, avec leur photo, barré d'un bandeau tricolore, précisant qu'ils avaient la faculté de transporter dans n'importe quel véhicule des personnes des deux sexes dont ils n'avaient pas à révéler l'identité aux contrôles militaires ni à expliquer leur présence ni leur destination (on imagine facilement les abus qui ont pu avoir lieu avec cette facilité, surtout avec les femmes[.]."

Ces personnels avaient un traitement de choix, surtout pour les appelés. La discipline était fort libre, la faculté de se mettre en tenue civile, des avantages en nature - fournis par les "fonds spéciaux", des cadeaux à Noël, un ordinaire plus substantiel que dans les corps de troupe, l'absence de services de garde et de toutes les sujétions des services de garnison, un foyer bar bien achalandé. [.]

"

- Après la loi du 23 mars 1941En 1941-1942 le chantier avance très vite, dès le mois d'avril, sur les hautes plaines steppiques où les obstacles sont faciles à contourner. A l'exception des courbes dues à l'obligation de contourner les djebels dominant la plaine de l'oued Guir, la voie est tracée presque en ligne droite.Le tronçon Bou-Arfa-Colomb-Béchar est inauguré le 8 décembre en présence du Secrétaire d'Etat aux Communications, Jean Berthelot, et d'un détachement de goumiers marocains.On enchaîne aussitôt par la pose d'une voie de raccordement au bassin houiller de Kenadsa ; et par les travaux de terrassement vers Abadla, au sud de Colomb-Béchar.
Fondé le 10 octobre 1954 en Algérie, le FLN apparut publiquement le 1er novembre 1954 pour engager une lutte de libération nationale contre la « France coloniale », présente depuis 1830, et pour la création d'un État algérien démocratique et populaire. La wilaya de Béchar a été le théâtre de glorieuses batailles qui portent les noms des djebels Grouz, Chebkat, Manounet et Bechar. Les camps de regroupement ont été créés dans le but de priver le FLN de l'appui de la population.L'Armée française fait construire un barrage électrifié, 320 km de long, 7 000 volts, un poste de contrôle tous les 15 km, des milliers de mines terrestres, etc., pour empêcher le passage des armes dans les Aurès et dans tout l'est de l'Algérie. Mais les éléments de l'ALN (Armée de libération nationale) vont déjouer toute la stratégie militaire française. Dans les villes, la population algérienne sera sous le "contrôle" de l'Armée de libération algérienne. La bataille d'Alger fera la une de la presse internationale et interne. Le conflit est porté jusqu'à l'ONU. Aussi, il y aura plusieurs grèves et manifestations dans les villes. Les protestations ont été organisées par le FLN. A l'ouest, à la frontière marocaine, 550 km séparent Port-Say d'Abadla à l'extrémité du grand erg occidental, escaladant les monts de Tlemcen, traversant 200 km de hauts plateaux désertiques, puis coupant les monts escarpés des Ksour. Comment surveiller de tels espaces, sur des terrains aussi divers et souvent difficiles d'accès, tout en y consacrant le mini d'effectifs afin de ne pas sacrifier les missions de l'intérieur : quadrillage du terrain et pacification. Abadla représente aussi un ancien camp de regroupement de la guerre de libération, sous l’occupation coloniale, un ensemble des mesures plus complexes et d’ailleurs en vigueur a été prise à l’encontre de cette population « le village de tente »ainsi que le quartier d’Abadla sont entourés d’un réseau de fils de fer barbelée mettant ainsi les populations nomades et ksourienes à l’abris des exactions des nuits. L’élevage est devenue impossible, les zones de pâturages interdites sont délimitées par des droites que rien ne concrétise sur le terrain, les berges parfois et plus souvent encore les chameaux en pâturage libre franchissent ces lignes et sont aussitôt soumis au feu de l’aviation qui patrouille souvent dans cette région située à proximité de bases aériennes de Colomb Bechar et Hammaguir. Sa population s'est trouvée ainsi engagée aux côtés des dirigeants de la révolution en organisant plusieurs groupes de moudjahidines qui continuaient à mener des batailles de l’Armée de Libération Nationale dans la wilaya V jusqu'à la défaite des troupes de l'armée du colonialisme et la victoire de l'Algérie. Plusieurs chouhadas de cette zone tombaient au champ d'honneur au cours des batailles dont laquelle les forces colonialistes employèrent l'aviation et l'artillerie lourde. Le colonel Lotfi tomba ainsi au champ d'honneur le 27 mars 1960 à Djebel Béchar après avoir fait une fois de plus la preuve de son courage.
Au sud de Colomb-Béchar, la voie s'éloigne de la piste qui suit la vallée de la Saoura pour être à l'abri des crues violentes ( comme en septembre 1959) de cet oued desséché la plupart du temps. Lorsque Abadla est atteint en 1948, personne n'imagine que ce terminus provisoire sera définitif. D'autant moins que les études préparatoires sont terminées dès décembre 1947 pour les 2080 kilomètres qui séparent Colomb-Béchar de Gao.D'ailleurs les travaux de piquetage et de terrassements continuent jusqu'à 400km au sud de Colomb-Béchar. Dans les ouvrages publiés en 1949-1950 on considère le prolongement de la ligne jusqu'au Soudan comme une certitude. On publie même le tracé précis de la voie jusqu'au Touat. La carte ci jointe concerne l'arrivée sur Kerzaz avec le tracé adopté dans l'immédiat pour franchir la chaîne d'Ougarta, et un possible tunnel à creuser plus tard, sous le col de la vipère.
Jusqu'à l’occupation française, les Doui-Menia ne créent aucune agglomération si minime. Ils étaient exclusivement nomades et ils possédaient dans la vallée de guir des terres de labours autour d’Abadla et des ksour qui leur servaient de magasins pour leurs provisions ; les grains étaient déposées dans des silos « Matmoura » creusé soit à l’intérieur des maisons dans des cours, soit en dehors de celles-ci, à côté de l’aire à battre.Bien qu’ils aient conservé le caractère spécifique du nomade, les premiers nomades regroupés dans le cercle de la politique de sédentarisation « 1958 » sont venus installer dans le quartier d’Abadla d’où elles sont construites la caserne militaire, les maisons en toub, ainsi que d’autres équipements administratifs et sociaux formant la création de la ville d’Abadla. La procédure du regroupement de la tribu de doui-menia, dans la région d’abadla comprend deux mouvements consécutifs et s’effectue comme suivant : la première en septembre, octobre 1958 et la deuxième en mai, juin 1959. Ce regroupement a interdit la population de la tribu Doui-Menia de mener leur vie habituelle et de contrôler leurs mouvements et leurs activités, par contre on l’ai assemblée dans « un village de tente » qui est le prolongement dans le nord, est et ouest du quartier d’Abadla, formant une agglomération de 8000 personnes dont 5000 sont des nomades, bien que leur mode de vie traditionnel soit entièrement changé. Les « Doui-Menia sont contraints à se sédentariser sous le férule de l’administration coloniale basée à Bechar, qui craint un soulèvement de région. A cet effet ils perdent leurs troupeaux faute de pâturage et s’enfoncent dans une profonde misère, les récoltes de la plaine étant nettement insuffisante pour faire face à une population désormais permanente de plusieurs milliers de personnes.

LES DOUIS MENAI SOUS LA TORTURE DES FRANCAIS POUR QUE NAISSENT LES
DIFFERENTS PROGRAMMES SPACIALES FRANCAIS (de HAMAGUIR a COROU GUYANE)
La torture "industrielle"
"[Je me souviens] avoir feuilleté un épais dossier de directives et de notes de service à l'attention des DOP lors de leur implantation. L'une d'elles, très brève, signée par une autorité militaire dont [j'ai] oublié le nom précisait que "les interrogatoires devaient être menés de manière telle que la dignité humaine serait respectée". Il va sans dire que cette directive est restée lettre morte et enterrée.[.]Il faut reconnaître que la torture existait en Algérie bien avant l'implantation des DOP. Elle fut pratiquée de manière courante dans les corps de troupe dès l'arrivée du corps expéditionnaire. [.] Mais ce n'était que du "bricolage" au stade artisanal, de l'improvisation. Du reste, la notion restait vague et imprécise en ce domaine. Des bourrades, un "passage à tabac" peuvent-ils être considérés comme de la torture... ? Avec les DOP, elle allait entrer dans une phase rationnelle, efficace, industrielle...
Bien entendu, la torture n'existait pas. Ni officiellement, ni officieusement. En sept années que nous avons passées en Algérie, c'est un mot que nous n'avons jamais entendu prononcer une seule fois. (.) Il n'y avait donc ni torture, ni supplices, ni bourreaux, ni tortionnaires, pas plus que des torturés ou suppliciés. Il n'y avait que des "interrogatoires", des "interrogateurs" et des "interrogés". La gamme de ces interrogatoires" était subtile. Elle allait de l'interrogatoire "simple" ou de routine, passait par l'interrogatoire "poussé", "approfondi" ou "très poussé". Semblablement au Moyen Age, il y avait la question ordinaire et la question extraordinaire.
"Parfois indigné, toujours ecouré, on finissaitpar s'habituer aux cris, aux gémissements des suppliciés."
Au début de leur implantation, les DOP copièrent les méthodes des corps de troupe. Passages à tabac, le téléphone de campagne EE8, la "touque" d'eau. Petit à petit, on innova, on expérimenta des méthodes plus efficaces. On fit des progrès... L'imagination aidant, on perfectionna cet art. On s'aperçut que la génératrice (la fameuse "gégène" à pédales) débitait un courant supérieur au téléphone de campagne EE8. Les DOP n'en possédaient point mais allaient en emprunter une au service de transmissions le plus proche.
Les DOP échangeaient entre eux de bons "tuyaux", se communiquaient des méthodes d'interrogatoires. Il y avait différentes écoles. Certains interrogeaient le patient dans la position horizontale, nu et attaché sur un lit Picot ou une planche, d'autres préféraient l'interroger dans la position verticale, attaché à des anneaux scellés dans le mur dans la position du "soleil". [J'ai connu] un officier qui préconisait l'introduction de Dolpic (révulsif puissant) dans l'anus du patient. [.] Il y eut l'emploi de la lampe à souder, dont la flamme était appliquée sur les pieds, du coton imprégné d'alcool à brûler sur les parties génitales, des applications de cigarettes. Un volume, hélas, ne suffirait pas à décrire tout cela.
Evidemment au cours de l'interrogatoire on pouvait changer de méthode, varier, innover, improviser, inventer. Toute nouvelle initiative était la bienvenue. [.]
La méthode la plus "classique" était la suivante : le patient était attaché, entièrement nu, sur une large planche ou sur une porte placée à l'horizontale. Un fil du téléphone ou de la "gégène" entouré autour de l'oreille, l'autre fil au bout de la verge. Le "manipulant" actionnait l'appareil et l'interrogateur recueillait les déclarations par le truchement de l'interprète. Dans les interrogatoires dits "poussés", le traitement se combinait avec l'absorption d'eau (15 à 20 litres), ingurgitée soit par un entonnoir, soit par une semi-asphyxie par une serviette appliquée sur la bouche et le nez. Ce dernier genre de supplice se soldait généralement par la mort du patient (éclatement de l'estomac ou congestion dus à l'introduction d'eau dans les poumons). Certains "manipulateurs" mélangeaient à l'eau certains détersifs comme le Teepol ou le Mir. Dans ces cas-là, la mort était à peu près certaine. [.]
Les salles d'interrogatoires étaient généralement aménagées dans les caves du DOP ou dans des pièces retirées le plus imperméables possible aux cris. Certains DOP possédaient des salles d'interrogatoire complètement insonorisées et hermétiquement fermées. [.]"

18 juillet 2010

AMEDEE CLAVERY

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MONUMENT DU GENERAL CLAVERY MORT

AU COMBAT CONTRE LES DOUIS MENAI EN DECEMBRE 1928 AU DJEBELL EL ARLAL A 26 KM DE TAGHIT.

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Qui était le Général Clavery
mort il y a 50 ans ?.

  L'affrontement des Doui Menais au Colonel AMEDEE CLAVERY.
Le 8 décembre 1928, dans l'après-midi, trois véhicules de l'armée suivent une piste du sud-est ALGERIEN, dans la région de Colomb-Béchar. Elles achèvent une visite d'inspection du territoire qui est en voie de REBELLION contre l'invasion du Haut Guir des Douis Menais,par les troupes Coloniale Francaises. Le premier véhicule, une camionnette, parvient au sommet du col du Maghzen et s'engage dans un étroit défilé. C'est alors qu'elle est prise sous le feu des armes de  rebelles, dissimulés derrière des rochers, à quinze ou vingt mètres au-dessus de la piste. Les occupants de la camionnette sont tués. Vingt-cinq minutes plus tard, arrive la voiture dans laquelle a pris place le colonel Amédée Clavery, commandant supérieur du territoire d'Aïn-Sefra. Il est, à son tour, atteint mortellement d'une balle. Le colonel Clavery mourut sans savoir que, la veille, il avait été promu général : le décret ne devait être publié que le 12 décembre 1928.
Le 28 février 1929, le ministre des Colonies, André Maginot, remit la médaille militaire au maréchal des logis Clavery. En mai 1930, une stèle fut élevée sur les lieux du drame, à la mémoire du général et de ses compagnons. Elle fut inaugurée en janvier 1932, en présence des familles des victimes

consequenes de la mort du General sur les Doui Menai:

Des enquetes ont ete dilligentes et beaucoup de suspects ont ete,exterminees,d'autres encore ont Connus des represailles ...., LA REVOLTE DES DOUI MENAI CONTRE LA FRANCE  CONTINUERA  POUR ENTRAVER LE PROGET DES ESSAIS NUCLEAIRES DE LA FRANCE AU SAHARA  ALGERIEN, HAMMAGUIR LOCALITE D'ABADLA ALGERIE ET TERRE DES DOUI MENAI...

 

 

 

 

 Elle a sauvé 265 hommes de la guillotine »

 

Hommage à Germaine Tillion                                   par Yacef Saadi

http://www.germaine-tillion.org/a-la-rencontre-de-germaine-tillion/

Dans le cadre de la célébration du quatrième anniversaire de son décès, coïncidant avec le 21 avril, le moudjahid Yacef Saadi, a rendu hommage à l’ethnologue Germaine Tillion. Cette commémoration a été célébrée sous forme d’un documentaire réalisé par le responsable de la zone autonome d’Alger. La projection s’est tenue avant-hier, au Palais de la culture, en présence de nombreux combattants ayant participé à la guerre de libération. « Elle m’a sauvé de la condamnation à mort. Je voulais lui rendre hommage pour sa bonté. Grâce à Germaine Tillion, environ 265 personnes ont échappé à la décapitation », a indiqué Yacef Saadi, lors de son allocution. Et d’ajouter : « L’État devrait attribuer son nom à une rue, au nom de la reconnaissance et la conservation de la mémoire de ces personnes qui ont milité pour l’indépendance de l’Algérie ». Ce film «Hommage à Germaine Tillion », retrace la rencontre de la française avec Yacef Saadi. D’une durée d’une trentaine de minutes, ce documentaire est constitué de photographies projetées en diaporama, narré en voix off par le réalisateur. En juin 1957, en visite dans les milieux carcéraux algérois, elle prend contact avec Yacef Saadi, Zohra Drif et Ali La pointe. Cette rencontre s’effectue dans un appartement à la Casbah. Les révolutionnaires tentent de sensibiliser cette militante sur les exécutions à la guillotine. Touchée par la situation de ces détenus, la jeune femme convainc Charles De Gaulle, président du conseil des ministres et oncle de son amie Geneviève De Gaulle. Suite à cette rencontre, De Gaulle suspend la peine capitale en 1958. Il décide de soumettre les prisonniers à des travaux forcés avant de reconduire à nouveau la mise à mort par décapitation. Grâce à cette entreprise, Germaine Tillion, a sauvé de la mort plus de 265 prisonniers. Germaine Tillion qui s’installera durant quatorze ans dans les Aurès pour effectuer des recherches et des études sur la société berbère, a été nommée chef d’un mouvement de résistance contre l’occupation allemande de 1941 à 1942. Une année après, en 1943, elle est déportée à Ravensbrück avec Geneviève De Gaulle. En 1954, elle mène plusieurs recherches sur le bassin méditerranéen et participe à la création de centres sociaux en Algérie. Après la guerre de libération, elle poursuit ses combats contre la précarité et la torture en Algérie.

 

 

 

 

Les premiers essais en Algérie (1960-1966) ont cinquante ans


Le premier essai nucléaire français, Gerboise bleue, est effectué le 13 février 1960, sous présidence de Charles De Gaulle. Toutefois, c'est au début d'avril 1958 que Félix Gaillard, premier ministre sous la présidence de René Coty, décide que ce premier essai aura lieu au début de l'année 1960 et que le site de test sera localisé au Sahara 1.

Un champ de tir a été créé à Reggane, au centre du Sahara algérien et à 600 kilomètres au sud de Béchar. Les tirs ont été effectués à partir d'une tour située plus précisément à Hamoudia, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Reggane.

Le rapport annuel du CEA de 1960 montre l'existence d'une zone contaminée de 150 km de long environ.

À la suite immédiate du putsch des Généraux (23 avril 1961) (ou " putsch d'Alger "), le gouvernement français a ordonné la détonation du 25 avril 1961 (Gerboise verte) afin que l'engin nucléaire ne puisse tomber dans les mains des généraux du putch.

Les essais en galerie au Hoggar
La France doit abandonner les essais aériens à la faveur d'essais souterrains, moins polluants. Le site choisi In Ecker (Sahara algérien) se trouve au sud de Reggane et à environ 150 km au nord de Tamanrasset. Les tirs sont réalisés en galerie, celles-ci étant creusées horizontalement dans un massif granitique du Hoggar, le Tan Afella. Ces galeries se terminaient en colimaçon pour casser le souffle des explosions et étaient refermées par une dalle de béton. Elles devaient permettre un bon confinement de la radioactivité.

Le 7 novembre 1961, la France réalise son premier essai nucléaire souterrain. Mais le 1er mai 1962, lors du deuxième essai souterrain, un nuage radioactif s'est échappé de la galerie de tir. C'est l'accident de Béryl (du nom de code de l'essai).

Gerboise bleue a 50 ans
Gerboise bleue est le nom de code de l'opération tenue secrète qui avait pour objectif l'essai de la première arme nucléaire de la France. Il s'agissait d'une bombe atomique, détonnée sur le site d'essai nucléaire de Reggane dans le Tanezrouft au centre du désert Sahara, alors territoire français rattaché à l'Algérie française, le 13 février 1960 à 7 h 04 au point 23°19'N 0°4'W 4. La bombe avait une puissance de 70 kilotonnes (l'équivalent de 4 fois Hiroshima) et était perchée sur une tour à 100 mètres de hauteur.

Un de ses créateurs est le général Pierre Marie Gallois.

La gerboise est un petit rongeur des steppes ; le bleu est la couleur symbolisant généralement la France à l'international.

Le plus puissant premier test de bombe A
Avec Gerboise Bleue, la France est devenue la quatrième puissance nucléaire, après les États-Unis, l'URSS et le Royaume-Uni. Ce test a été de loin le plus grand premier essai de bombe à cette date, plus grand que l'américain " Trinity " (19 kt), le soviétique " RDS-1 " (22 kt), ou le britannique " Hurricane " (25 kt). Son rendement était de 70 kt, plus que ces trois bombes réunies. La deuxième plus puissante première bombe-test a été " Chagai-I ", déclenchée par le Pakistan en 1998, avec 40 kt.

En comparaison, Fat Man, la bombe de Nagasaki, était de 22 kilo-tonnes, trois fois moins puissante.

Seules deux autres bombes A testées dans le Sahara furent plus puissantes : " Rubis " (< 100 kt, 20 octobre 1963), et " Saphir " (< 150 kt, 25 février 1965). Toutes deux ont explosé dans des installations souterraines au Hoggar.
L'armée française avait prévu une explosion entre 60 et 70 kt. Gerboise Bleue a donc été un succès total.

Les réactions internationales
À cause des critiques croissantes, la France a cessé ses essais atmosphériques dans le désert et mené des essais souterrains quelques mois après l'indépendance de l'Algérie en 1962 selon les accords secrets d'Évian avec le FLN. Ces accords prévoyaient que la France utiliserait pour une durée de cinq ans les sites comprenant les installations In-Eker, Reggane et de l'ensemble de Colomb-Béchar-Hamaguir pour des essais d'armes chimiques. Les discussions franco-algériennes de 1962 sont assorties d'accords secrets, jusqu'en 1978, les militaires français pourront ainsi continuer à faire des essais d'armes chimiques et bactériologiques à Colomb-Béchar-Hamaguir, dans la région nord du Sahara. Cette région, un polygone d'essai de 100 kilomètres de long sur 60 de large, a été le plus vaste centre d'expérimentation d'armes chimiques au monde, Russie exceptée.

De février 1960 à avril 1961, la France a testé quatre bombes dans l'atmosphère Reggane, les quatre bombes Gerboise. Trois d'entre elles étaient un test des engins de secours ("dispositifs d'urgence"), avec des rendements volontairement réduits à moins de 5 kilotonnes.

Avec les essais souterrains, la séquence a été modifiée pour la désignation des noms bijou, à partir de novembre 1961 avec " Agathe " (< 20 kt). Le 1er mai 1962, au cours du deuxième essai, 1'" accident de Béryl " contamine plusieurs personnes. L'épisode fut déclassifié de nombreuses années plus tard.

Cinq mois après la dernière bombe Gerboise, l'Union soviétique a répondu en rompant le moratoire des essais dans l'atmosphère, réglé de facto depuis la fin de 1958 avec les États-Unis et le Royaume-Uni. L'URSS a mené de nombreux tests d'amélioration, à partir de septembre 1961 avec une série d'essais de 136 bombes H. La série comprenait la bombe la plus puissante jamais testée, de 50 mégatonnes (50 000 kt) " Tsar Bomba ". Bien que l'Union soviétique maîtrisât la technologie de la bombe H depuis 1955, ce " dossier " pourrait avoir été conçu, dans le contexte de la guerre froide, comme une réponse à la France qui apparaît comme une troisième puissance nucléaire occidentale.

Pour réponse, les États-Unis ont réactivé leur propre programme d'essais atmosphériques avec une série de 40 explosions d'avril 1962 à novembre 1962.

La Chine a également lancé son propre programme nucléaire, résultant de la bombe A " 596 " (22 kt) qui a été testée le 16 octobre 1964, et la bombe H-Test no 6 (3,3 Mt), testée le 17 juin 1967.

En 1968, la France fait exploser sa première arme thermonucléaire, Canopus (2,6 Mt), à la nouvelle installation à Fangataufa, un atoll désert, en Polynésie française.

Il a fallu attendre 2006 pour que plusieurs sites, non décontaminés par l'armée française, ni par l'Algérie soient interdits au public.

C'est en 2009, après une information judiciaire (et donc enquête) ouverte à Paris en septembre 2004 contre X, à propos des conséquences des essais nucléaires français, menés au début des années 1960 au Sahara, et jusqu'en 1996 en Polynésie française, sur les civils et militaires qui y ont assisté sans être suffisamment protégés.
Dans le Sahara, la France avait procédé à un total de 17 essais nucléaires (13 souterrains à In Eker, dans le Hoggar, à quelques centaines de kilomètres au sud de Reggane et 4 atmosphériques Gerboise Bleue réalisée au sud de Reggane, dans le Sahara Algérien, le 13 février 1960.
Gerboise Blanche le 1er avril 1960.
Gerboise Rouge le 27 décembre 1960 et Gerboise Verte le 25 avril 1961) et après qu'un tribunal français ait accordé (le 7 juin 2008) une pension d'invalidité à vie à un ancien militaire âgé de 65 ans et victime d'une polymyosite pouvant avoir pour origine sa participation à des essais nucléaires en Algérie, que la France a annoncé un projet de loi d'indemnisation des victimes de ses 210 essais nucléaires, appuyé sur un fonds prévu de 10 millions d'euros.
En Algérie, les médecins et ONG locales estiment que le nombre d'anomalies et problèmes de santé est encore anormalement élevé dans cette zone. On admet aujourd'hui que différentes pathologies, dont cancers (cancer de la thyroïde, cancer du poumon, cancer du sein, leucémie, certaines anomalies congénitales, etc.) peuvent avoir été induites par l'irradiation ainsi subie.

De novembre 1961 à février 1966, treize tirs en galerie ont été effectués dont quatre n'ont pas été totalement contenus ou confinés (Béryl, Améthyste, Rubis, Jade). Malgré cela, ce système donnait satisfaction mais les Accords d'Évian ayant prévu que la France devait abandonner ses expériences au Sahara, l'État français a dû se mettre à la recherche d'un autre site.






Le document secret de l'armée Cinquante ans après l'explosion de la première bombe atomique française dans le Sahara algérien, alors sous domination coloniale française, des milliers de vétérans, convaincus d'être contaminés par la radioactivité, veulent la reconnaissance de leur préjudice.


Le 13 février 1960 vers 7 h, près de Reggane, à 1700 km d'Alger, la France procède à son premier essai nucléaire avec une bombe au plutonium, lors de l'opération Gerboise bleue.

Juste après la déflagration, des dizaines de techniciens en combinaison antiradiation n'avaient que 15 à 20 minutes, avant les retombées radioactives, pour récupérer sur les lieux de l'explosion les précieux appareils de mesure enfouis dans le sable.

Au total, 6000 à 7000 personnes travaillaient depuis des mois pour cet essai au Centre saharien d'expérimentation militaire de Reggane.

L'Association des vétérans des essais nucléaires (AVEN) se bat depuis plusieurs années avec une multitude de documents obtenus auprès des 4500 adhérents qu'elle représente.

Selon une étude de l'association, les vétérans ont deux fois plus de cancers que les Français de plus de 65 ans. Elle note également une mortalité infantile trois fois supérieure à la moyenne chez leurs descendants.

Le rapport " confidentiel défense " que " le Parisien - Aujourd'hui en France " s'est procuré ( paru sous le titre : Quand les appelés du contingent servaient de cobayes) est un résumé d'envergure sur les essais nucléaires au Sahara entre 1960 et 1966. Jusqu'à aujourd'hui, très peu d'éléments avaient filtré sur les expérimentations réalisées par l'armée française sur ses troupes dans le cadre de l'élaboration de la bombe atomique.

Seul " le Nouvel Observateur " avait publié en 1998 un article sur Gerboise verte, le nom de code du dernier tir atmosphérique du 25 avril 1961, issu des archives de la Grande Muette. Aussitôt après, celle-ci les avait refermées.

Le document que nous révélons porte notamment sur les manoeuvres en " ambiance nucléaire ", effectuées ce 25 avril 1961. En voici les principaux extraits.

Etudier les effets de la bombe sur les hommes.
Selon le rapport, il s'agit d' "expérimentations tactiques". Leurs noms de code sont Garigliano pour les fantassins, Bir Hakeim pour les chars. Il s'agit d'" exécuter (...) deux manoeuvres dans un cadre offensif et une dans un cadre défensif " afin d'étudier " la réoccupation d'une position touchée par une explosion nucléaire ". 300 personnes y prennent part, essentiellement des appelés issus de régiments situés en Allemagne, 42e RI et 12e régiment de cuirassiers. L'objectif de ces essais est très clair : " Etudier les effets physiologiques et psychologiques produits sur l'homme par l'arme atomique. "

La troupe à 275 m de l'explosion atomique.
Le rapport relate très précisément la journée du 25 avril 1961, quelques minutes après l'essai atomique. A " H + 20 min, les hommes sortirent des abris, regardèrent le nuage avec appréhension (...). A H + 35 min, la section progressa à pied. Les véhicules vides suivaient à 100 m (...). Deux kilomèt- res furent couverts en 40 min (...). A 1 100 m du " point zéro " (NDLR : l'en- droit où la bombe vient d'exploser), les hommes apercevaient nettement les dégâts occasionnés (...). A environ 700 m, (...) la progression fut stoppée." " Le détachement d'engins blindés de reconnaissance traversa la zone de retombées à H + 1 heure. Une patrouille de véhicules tout-terrain était chargée de faire un raid sur le point zéro pour étudier les possibilités d'attaque en zone contaminée (...). Cette patrouille fut arrêtée à 275m du point zéro. "

Un masque antipoussière plutôt qu'un masque à gaz.
Les enseignements tirés de cette manoeuvre sont édifiants. Le rapport indique par exemple que les hommes semblaient "capables de poursuivre le combat, dans la mesure où le moral n'aurait pas été trop fortement atteint". En conséquence, en cas de guerre, il est indispensable d'obtenir un " oup au but" sur l'ennemi.

Autre " problème " mis en évidence : le masque à gaz complique les communications. Il sera décidé que lors d'un conflit, " le commandant ne devra pas pénétrer en zone contaminée ". En revanche, pour les hommes à pied, comme " le rythme de la manoeuvre serait diminué de 50 % tant que le port du masque resterait obligatoire ", son " remplacement par un masque antipoussière élémentaire a été demandé ".

L'amateurisme des autorités.
Les auteurs du rapport montrent comment les concepteurs des armes atomiques françaises font manipuler à la troupe des substances dont ils connaissent pourtant les dangers.

Pour les essais souterrains, il est décidé que lors d'" un travail en atmosphère contaminée, l'autorité responsable peut autoriser les travailleurs à ne pas porter le masque (...) et leur faire inhaler en un jour, à titre exceptionnel, ce qui est normalement autorisé en trois mois ". Les militaires se réservent le droit d'autoriser un court séjour sans précaution spéciale, même en zone interdite". Quant à la puissance des bombes, elle reste totalement aléatoire. Pour Gerboise verte, " son énergie n'est pas connue avant le tir ".

Les essais souterrains n'échappent pas à la règle. Alors que " seuls " quatre accidents étaient connus, le rapport montre qu'il n'y a qu'un tir sur les treize réalisés qui fut contenu, les autres donnant lieu à des fuites radioactives.

Livre: Lucien Fontenel, un français torturé par les français : Guerre d'Algerie(Tinfouchy 1958-1960)


Bientôt aux éditions l'HarmattanDSC01972.JPG
Auteurs : Massou Nathalie Fontenel
et 
Abdenour Si Hadj Mohand


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17 Novembre 2000 - INTERNATIONAL

Torture

Guerre d'Algérie. Témoignage. Claude Despretz, " soldat du refus de la guerre ", évoque les souffrances de Lucien Fontenel, qui, lui aussi, avait dit non au conflit.

Le calvaire de Lucien

J'ai déjà évoqué dans un article paru le 1er septembre dans Liberté, hebdomadaire communiste du Pas-de-Calais, ce qu'avait été Timfouchi, ce bagne militaire du Sud algérien où sont passés cinq soldats du refus de la guerre d'Algérie : Jean Clavel, Voltaire Develay, Lucien Fontenel, Paul Lefebvre et Marc Sagnier. Nathalie, fille cadette de Lucien Fontenel, a rappelé, dans l'Humanité du 2 novembre, les séquelles irréversibles des mauvais traitements infligés à son père pour son refus de combattre un peuple en lutte pour son indépendance. Lucien nous a quittés en 1993. Il ne peut plus témoigner de ce qu'il a vécu. Restent ses écrits, restent ses deux compagnons survivants de Timfouchi, restent aussi, probablement, certains tortionnaires et leurs chefs qui l'ont maltraité avant, pendant et après son séjour à Timfouchi.
Le 30 décembre 1958, Lucien Fontenel adressa au général de Gaulle une lettre lui annonçant son refus de combattre le peuple algérien. Dans les heures qui suivirent, il fut transféré de la prison du 5e régiment de dragons de Périgueux dans une autre cellule, non chauffée, d'une autre prison régimentaire de Bordeaux. Il y passa deux mois sans aucune couverture jusqu'à la mi février. Pendant ce séjour, Lucien était constamment relancé pour qu'il revienne sur son refus, mais il resta ferme sur sa décision. S'il vit encore, le général Lecoq, alors commandant de la 5e région militaire de Bordeaux, pourrait témoigner de ce harcèlement quotidien. Le 24 février 1959, Lucien fut conduit à la prison de la Légion étrangère à Marseille, et quelques heures après emmené de force sur le bateau Ville-d'Alger à destination d'Oran. De là, il fut transféré au 26e régiment de dragons à Kenasda, à une vingtaine de kilomètres de Colomb-Béchar.
Il vécut quelques jours de " bonnes manières " : on lui proposa d'être soit serveur au mess des officiers, soit aide-soignant, soit responsable fourrier. Vu son refus, il y eut un changement brutal, on alla jusqu'à le menacer de mort. Qu'en sait le colonel commandant alors du 26e régiment de dragons ? Lucien fut jeté dans l'obscurité totale d'un cachot, voisin d'un autre cachot où se trouvait un patriote algérien du FLN, Tid Jawi Julvecourt. Il connut un adoucissement grâce à un capitaine, du nom de Chauzenou, qui lui faisait parvenir clandestinement, la nuit, par un soldat, les colis que lui envoyait son épouse. Au printemps 1959, extrait de son cachot en même temps que le patriote du FLN, on leur dit qu'ils allaient être traduits tous les deux devant le tribunal militaire d'Alger. Mais, à peine embarqués dans l'avion, ils apprirent que ce n'était pas à Alger qu'ils allaient, mais au fort Fouchet de Timfouchi.
Ils y furent reçus par une bordée d'injures et un copieux matraquage. Ensuite, " boule à zéro " et, dès la coupe de cheveux terminée, la " pelote ". Harnaché d'un sac à dos rempli de cailloux et de sable, Lucien a dû courir jusqu'à épuisement en plein soleil, " dopé " à coups de cravache par un " chef ". Ensuite, " réception " au " bureau d'accueil " où Lucien, à la demande d'un militaire, confirma son soutien au droit à l'indépendance du peuple algérien : immédiatement, volée de coups de poings et de cravache jusqu'à ce qu'il tombe inanimé. Il reprit connaissance parmi d'autres " disciplinaires " dans le blockhaus de la section noire. Le sergent-chef Desplanche pourrait certainement nous en dire davantage sur ce cérémonial d'accueil. Il pourrait aussi nous dire qui, un peu plus tard, a fait " bénéficier " Lucien d'une nouvelle volée de coups de poings et de cravache jusqu'à ce qu'il tombe inanimé sur le capot de la jeep du capitaine Guyon, commandant du bagne.
Dès son arrivée, Lucien eut droit aussi au " tombeau ". Cela consistait à dormir, sans couverture, dans une fosse profonde de 50 centimètres creusée par lui-même. Il devint alors le disciplinaire matricule 6548. Comme tous les autres disciplinaires, il devait se soumettre à une discipline très particulière stipulant, entre autres : tout déplacement doit se faire au pas de gymnastique ; tous les jeux sont interdits ; pour parler à un gradé, le disciplinaire doit lui en demander la permission en le saluant ; aucun commandement au disciplinaire ne se fait par la voix, mais par le sifflet, etc. … Timfouchi, les " cinq " du refus de la guerre d'Algérie côtoyèrent de jeunes patriotes algériens qui, au lieu de devenir des " malgré nous ", avaient rejoint le FLN, et aussi des soldats qui s'étaient rebellés contre des gradés ou étaient entrés en conflit avec des autorités officielles. Ainsi, l'ancien ministre Pierre Messmer pourrait peut-être nous dire pourquoi Pierre Stien a eu droit à un séjour à Timfouchi. Quand on sait l'importance du courrier pour des prisonniers, il faut savoir aussi que celui-ci était censuré. … l'arrivée, le courrier pouvait même être détruit devant le disciplinaire sans qu'il puisse en prendre la moindre connaissance. L'adjudant Pierre Hebeyrotte doit savoir de quoi il s'agit.
Libéré de Timfouchi après y avoir passé dix mois, Lucien fit un court passage à Moghar-Foukania, puis fut muté à Sissitra où se trouvait le 2e régiment étranger parachutiste. Là, il fut " invité " un jour à aller voir les cadavres de combattants FLN tués dans un accrochage et livrés en pâture aux vautours. Mais alors qu'il était à quelques jours de sa libération définitive de l'armée, Lucien fut envoyé en opération à bord d'un Half Track (automitrailleuse à quatre affûts). Quatre Half Track partirent en reconnaissance sur un terrain très miné : trois sautèrent sur des mines, deux soldats trouvèrent la mort et plusieurs autres furent blessés. Le véhicule de Lucien fut le seul à éviter les mines.
Le lendemain de cette opération meurtrière, le capitaine Sicard rassembla l'escadron pour rendre hommage aux deux tués et aux blessés. Puis, s'adressant à Lucien, il lui dit : " Fontenel, vous êtes protégé par le Bon Dieu rouge, vous êtes indigne de porter l'uniforme de notre armée française. " Lucien lui répondit courageusement : " C'est vous, mon capitaine, qui déshonorez l'armée française en conduisant une telle guerre contre un peuple qui mène courageusement un combat pour son indépendance. " La réaction fut brutale. D'abord giflé, Lucien a dû se déshabiller entièrement. Il se retrouva en slip devant tout l'escadron au garde à vous. En guise de " libération ", le capitaine lui annonça six mois de " rab " à la prison du 2e REP à Colomb-Béchar. Ses camarades de l'escadron lui firent parvenir une somme d'argent collectée entre eux et des provisions alimentaires. C'est le caporal Pierre Belluga qui, au cours d'une permission de nuit, à Colomb-Béchar, grâce à une certaine complicité, lui fit remettre argent et provisions. Cela remonta le moral de Lucien. Il débuta son " rab " dans une cellule étroite en compagnie de trois légionnaires : pour dormir sur une dalle en ciment, les quatre prisonniers étaient obligés de se mettre dos à dos.
Quelques heures après leur arrivée, Lucien et les trois autres prisonniers furent matraqués à coups de manche de pioche par le chef de prison, un ancien sous-officier nazi, recrue de choix de la Légion. Après sa période de cachot, Lucien rejoint une quarantaine de légionnaires dans une pièce où il était impossible, comme dans le cachot, aux quarante prisonniers de s'allonger à l'aise : il fallait là aussi dormir dos à dos. Le travail de ces forçats consistait à fabriquer des parpaings en ciment. Toutes les quatre heures, les prisonniers avaient droit à un quart d'heure de repos. Souvent, ce quart d'heure de repos était interrompu, à coups de manche de pioche, par l'ex sous-officier nazi. Lucien passa Noël 1960 dans ce lieu de tortures où l'armée française " dressait " ses bêtes de combat. Son calvaire dura quatre mois et demi. Il fut libéré quarante cinq jours avant les six mois prévus, grâce certainement à la lutte incessante menée en France en faveur des soldats du refus, en particulier par le Parti communiste français et le Secours populaire. Au cours de ses dernières heures passées sur le sol algérien, Lucien bénéficia de la sympathie agissante d'un militaire français chargé du rapatriement des libérables. Il revint en France en Caravelle. A peine descendu d'avion, Lucien fut frappé d'un fort malaise. Des médecins spécialistes lui apprirent qu'il souffrait d'un sérieux traumatisme crânien, suite aux coups reçus à Timfouchi et à la prison du 2e REP de la Légion. Il n'a jamais été reconnu invalide de guerre.
Claude Despretz, soldat du refus de la guerre d'Algérie.
Le 13 novembre 2000.
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19:42 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : francealgeriehistoiretortureganetinfouchay  fort  LOTFI ACTUELLEMENT

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16 juillet 2010

MANIFESTATION CULTURELLE DES DOUI MENAI LA DANCE 'HAOUBI'

http://hamdaoui-hamdaoui.blogspot.com/                                                                                                                     

http://douimenaiabadla.blogspot.com/ 

 

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LE FOLKORE  DES DOUI MENAI" Houbi "http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&NR=1&v=feVcrrgXuf4

   http://www.youtube.com/watch?v=7ApYcwAYXtg

 

 

         Photo002_076 Les manifestations culturelles organisées au niveau de la région offrent l'opportunité au grand public de découvrir le patrimoine artistique et populaire, à la fois riche et varié, qui témoigne d'une culture intense et vivante qui s'est transmise de génération en gé

 

 

         L’histoire récente de cette région est fortement marquée par sa richesse culturelle, mystique et patrimoniale .Cette richesse est unique et pourtant encore méconnue, elle n’a pas pu se développer et se hisser au niveau des hommes et femmes de culture et d’histoires qui vivent dans cette espace.

          Le folklore de « Houbi » est parfaitement connue dans la région de guir.Sa pureté se révèle depuis des siècles dans des cérémonies  de mariage et de circoncision.La danse de  « Houbi » est la même depuis sa création et garde toujours sa forme initiale.

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29423058  Une haute tradition  présente le symbole des tribus arabes nomades qui sont situés entre les rives de l’Oued Guir.Sémiologiquement « Houbi » veut dire « Jouer » au féminin.Les membres de la troupe sont formés de 3 à 6 groupes. 

          Le groupe se varie entre 6 à 10 hommes et 2 à 3 femmes.La troupe est privée  de tous instruments musicaux, ils utilisent seulement les mains et les pieds dans un ordre bien établi et exceptionnel .le chef de la troupe est un poète »chikh » cible les membres présents avec ses poésies de danse appelées « Hmaia ».

         La protection est répétés à plusieurs reprises par les membres des groupes petit à petit.En culminant l’extase,les femmes se mettent en dense.

         Les acclamations par les mains et les battements forts par les pieds s’accentuent et s’accélèrent durant une demi-heure pour que le « Hmaia » protection recommencet la danse reprenne ainsi de suite.

          En outre  les paroles des chants de la troupe sont propre à elle et sont en harmonie avec son environnement géographique, historique et civilisatrice.Seules les jeunes filles et les divorcées participent à la danse.

          En ce qui concerne les  membres de la troupe, chaque homme doit ETRE vêtu d’un gandoura, chèche blanc, pantalon et chaussures noirs.Son goundoura est entouré par une ceinture en cuire ou il s’attache l’étui de son Koumia « coteau traditionnel »Il porte un cordon en soie  « Harire » qui le croise auprès de son épaule

          La femme danseuse doit aussi vêtue de son drapé « Izar » de couleur noir ou blanc qui sera attaché par des fibules en argent « Khallalat » et une ceinture en soie « Harire » en mettant sur sa tete et ses épaule un autre voile « Khimar ».Elle porte autour de son cou un collier en ambre « Morjane et Louban ».

          Ses cheveux sont enroulées et tressés avec un fil vert dans un bouclier en argent composé de 06 anneaux « Khosse »,le tout couvert par un foulard rouge « Sebniya » Ayacha : foulard de couleur unique, souvent orné d’un fil fin de paillettes et des boutons décoratifs .elle met des boucles or sur ses oreilles. 

 

     COS2  « L’izar »,c’est une sorte de robe large,sans voile ou avec sans manche suivant les saisons de même que les tuniques composées  d’une chemise  et d’un long pantalon ,ainsi que d’autre robes de  couleurs jaunes ou oranges de cérémonie .

         Le retour de cet habit traditionnel favorise,par conséquent le développement de sa fabrication,il symbolise également un attachement aux us et coutumes ,de même qu’il met en exergue la richesse et la diversité du patrimoine culturel et social local.

 

 

 

 

 

 

 cette jeune femme en habit traditionnel est decedee en 2006 (allah yarhamha)

 

 Aujourd’hui cette cérémonie est devenue moins d’importance auprès des jeunes générations ,les coutumes perdent leurs places de choix pour les rituels du mariage /

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

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HISTOIRES DE LA REVOLTE DES DOUI MENAI D'ABADLA SAOURA ALGERIE CONTRE LE COLONIALISME FRANCAIS DE 1918 A 1962
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